Romuald Séguy, retour aux sources
Pour Romuald Séguy, ce déplacement à Perpignan a le parfum du souvenir. Celui qui a découvert le rugby à l’entente audoise du GAOBS puis au sein des cadets narbonnais, a connu ensuite une période dorée à l’Usap. « J’y ai signé ma première licence en Crabos en 2013, résume l’ouvreur carcassonnais. J’y ai vécu des moments inoubliables plus précisément en 2017 où on remporte avec les espoirs le titre national face à Castres. L’année suivante, c’est celle de la remontée en Top 14 et du titre de champion de France face à Grenoble. J’ai eu la chance de faire de nombreuses feuilles de match, de participer à la finale, ça marque une carrière. En revanche l’an dernier, j’ai été mis à l’écart. Je n’ai participé qu’à deux rencontres du Challenge Cup face à Sale et à BordeauxBègles. En cours de saison, j’ai rejoint Mont-de-Marsan pour avoir du temps de jeu. Cela dit, je n’ai aucun ressentiment à l’égard de l’Usap, j’entretiens d’excellents rapports avec de nombreux joueurs dont Alan Brazo et Tom Ecochard. »
C’est avec plaisir que Romuald Séguy va refouler l’herbe d’Aimé-Giral. Une herbe où la dernière prestation de Carcassonne en avril 2018 s’était conclue par un cuisant revers 71 à 7 dans un contexte particulier. C’était l’ultime match de la phase de classement. L’USC était assurée du maintien tandis que l’Usap songeait à sa participation aux demi-finales. Ce soir, le duel sera beaucoup équilibré. L’USC (un match en moins) et Romuald Séguy ont une neuvième place à défendre. ■