Touchés mais pas coulés ?
La question mérite d’être posée : après quatre revers consécutifs et les derniers espoirs de qualification envolés face au FCG, Béziers a-t-il encore les ressources nécessaires pour se relever ? David Aucagne veut y croire : « Les joueurs sont en manque de confiance sur et en dehors du terrain. On essaye donc de beaucoup parler et de les rassurer. J’ai déjà senti une réaction contre Grenoble. J’attends donc la même chose à Rouen. On reste tous ensemble et ça, c’est important. » Le groupe héraultais n’a donc pas encore lâché selon son manager. Même s’il n’a toujours pas retrouvé en 2020 (zéro point décroché), son ADN guerrier et sa force de résilience défensive qui ont toujours construit ses succès par le passé. « On va bâtir une équipe pour essayer de mettre de l’agressivité et de l’envie de porter le ballon, d’imposer des choses », ajoute-t-il.
Redevenir maître de son rugby pour ne plus subir la loi dictée par ses adversaires. Telle sera la mission prioritaire de l’ASBH à Rouen, pour se relever et éviter ainsi un naufrage :
« Les Rouennais s’appuient sur des individualités physiquement très fortes, que ça soit au centre ou sur la troisième ligne par exemple. Avec pas mal d’Iliens qui sont durs au mal et une bonne charnière qui dirige bien le jeu. Pour moi, ils ne sont pas à leur place. À nous d’être méfiants et vraiment solidaires en défense, tout en étant très disciplinés (onze fautes face au FCG, N.D.L.R.) et en évitant de leur laisser trop le ballon. » ■