Le XV couronnais à la défense de son modèle
L’équipe du XV couronnais (Fédérale 3) a perdu contre Domont sur son terrain, dimanche, et cette défaite a alimenté une série en cours de dix rencontres sans victoire. Seul un match nul, enregistré le 8 décembre contre les voisins du Rouen Université, égaye un peu le tableau (24-24). Sinon, l’équipe fanion n’a plus gagné depuis le 13 octobre contre Roubaix. Elle occupe assez logiquement la dernière place de la poule 1. Sa situation n’est pas irrattrapable.
Son retard sur la zone de maintien est de seulement trois points. Amiens, qui occupe la place de dernier des maintenus, devra venir jouer à Petit-Couronne (Seine-Maritime) à la fin de la phase préliminaire. Arras, l’avant-dernier, également.
« Mais nous espérons pouvoir nous maintenir avant ces échéances, commente le coprésident Éric Varon. La saison est difficile, l’effectif est limité et l’assiduité aux entraînements n’est pas toujours exemplaire. Mais malgré tout, nous avons loupé de peu des succès contre des équipes de la première moitié de tableau. Nous pouvons en accrocher avant de nous jeter dans ce mini-championnat du bas. Au delà de notre envie de défendre notre position, il en va de la défense de ce que nous voulons faire sur la métropole. » Créé en 2008 par la fusion des deux associations de Petit-Couronne et GrandCouronne, ce club de rugby a grandi assez vitre depuis six ans qu’il est dirigé par Éric Varon. Il est rapidement monté de la Promotion Honneur à la Fédérale 3, en passant seulement deux années en Honneur. Sa position de club de la banlieue rouennaise en a fait l’un des partenaires privilégiés du Rouen Normandie. Les deux clubs présentent ensemble des équipes juniors et cadettes qui tournent bien. Les moins de 14 ans couronnais présentent également un bilan positif. « Franchement, nous sommes à deux doigts de toucher les dividendes de tout ce que nous avons entrepris, pense Éric Varon. Ce partenariat fonctionne et nous avons commencé à alimenter notre équipe fanion avec quelques jeunes. Cela deviendra encore plus évident. Il faut tenir dans la division, pour profiter de cet élan. » ■