Racing 92 : Travers, futur président
TOURNOI OLIVIER-LAGARDE LE RUGBY À VII SERA À L’HONNEUR POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE À FOIX, À L’OCCASION DU TOURNOI OLIVIER-LAGARDE.
Malgré une météo capricieuse et la concurrence de deux matchs de championnat, l’édition 2019 du trophée Olivier-Lagarde avait été un coup de maître. Les 30 et 31 mai, sous la houlette d’un parrain prestigieux, Sofiane Guitoune, ce sont entre vingt et trente équipes régionales, nationales ou internationales à VII (catégories garçons moins de 19 ans, filles moins de 18 ans), soit quatre cents joueurs et joueuses qui sont attendus à Foix. « À pareille époque, l’an dernier, aucune équipe n’était inscrite, et là, nous en avons déjà neuf, de Marseille, de la Corse… » se réjouit Frédéric Dedieu, membre du comité de pilotage, lors d’une conférence de presse.
« UNE NÉCESSITÉ D’AVOIR UNE VITRINE »
La présence d’Antoine Martinez, représentant la FFR, n’était pas anodine, preuve de l’intérêt que porte sa Fédération à cette nouvelle forme de jeu. Deux ou trois gros événements en témoignent comme le tournoi qualificatif aux JO disputé à Colomiers, ou encore le Superseven remporté à Paris-La Défense Arena par le Racing 92. « Nous devons cependant admettre que le VII a du mal à se développer d’où la nécessité d’avoir des vitrines qui incitent les jeunes à y venir. Ici, à Foix, vous faites office de laboratoire pour les autres départements… » dit-il. À lire entre les lignes, on comprend aussi que cette forme de jeu « fait d’évitement, plus ludique, à dimension féminine… » dixit Kamel Chibli, vice-président à la Région Occitanie, est une alternative à la baisse avérée du nombre des licenciés, même si l’Ariège, et c’est tout à son honneur, voit ses effectifs jouer la stabilité : « Contrairement aux idées reçues, nous confie Antoine Martinez, ce ne sont pas les commotions qui sont la cause de la baisse du nombre de licenciés chez les jeunes. Une étude a montré que c’est l’offre importante d’activités sportives qui en est la raison première. À SaintGirons, à mon époque il n’y avait que le rugby, le football, l’athlétisme et le ski l’hiver. Deuxième cause, c’est la manière « kleenex » de consommer. La troisième, c’est la quasi disparition de l’activité rugby en milieu scolaire, d’où l’arrivée du rugby à 5 qui peut se jouer dans un gymnase, facile donc à organiser, tout comme le handball… » Il est à préciser que les clubs ariégeois sont invités à former leur équipe et prendre part ainsi à cette belle fête de l’Ovalie. ■
Renseignements et inscriptions au 05.61.65.20.15.