« Peut-être n’est-on pas à notre place »
MAXIME PETITJEAN - Entraîneur adjoint d’Aurillac
Cela fait un mois que vous travaillez avec Roméo Gontineac. Est-ce que quelque chose a changé ou évolué ?
Il a voulu apporter quelques petites touches sur pas mal de points : l’emploi du temps, les façons de s’entraîner… Cela amène un peu de diversités dans nos habitudes. Après, Roméo reste sur le jeu aurillacois dans lequel il a été bercé durant des années. Il n’y a rien de révolutionnaire, mais plein de petites choses qui diffèrent de ce qu’on avait avant et qui me correspondent également.
Par rapport à vous, cela vous laisse une marge de manoeuvre ?
Oui. C’est dans la lignée de ce qu’on faisait avec Thierry (Peuchlestrade, N.D.L.R.). C’est bien sûr à Roméo que reviennent les dernières décisions. Pour le reste, on se partage les entraînements ; quand j’ai quelque chose à dire, il me laisse faire ; sur les compositions, on échange tous les deux.
C’est une nouvelle série de quatre matchs qui s’annonce. Dans quel état d’esprit on prépare cela ?
Dans la situation dans laquelle on est, tous les matches sont importants. On reste sur des notes positives avec notre victoire face à Rouen et ce point ramener de Mont-de-Marsan. Derrière, la semaine de repos aura fait du bien à tout le monde, histoire de se remettre des dernières émotions. Le positif est là, maintenant c’est Béziers et on s’est préparé pour le meilleur match possible.
On perçoit un changement d’état d’esprit depuis quelque temps ?
Il y a un nouveau souffle et une volonté d’aller rechercher un jeu de mouvement, les extérieurs, les espaces libres… Les joueurs en ont vraiment pris conscience, ils bossent bien làdessus et c’est en train de rentrer dans les têtes. Peut-être est-on en train de prendre conscience que lorsqu’on fait les choses correctement, on n’est pas moins bons que les autres. Peut-être n’est-on pas à notre place aujourd’hui. Cette responsabilité collective fait que nous jouons peut-être plus libéré qu’il y a deux mois.