Midi Olympique

Des regrets et des espoirs

- Par Jean-Pierre DUNAND

Une saison ne saurait se jouer sur un seul match mais il en est forcément qui peuvent lourdement peser sur son issue. Il en va ainsi de celui inscrit au programme des Montiliens qui recevront le leader Saint-Jean-en-Royans. « Il faudra fournir un gros match, réaliser une énorme performanc­e. Annecy a été capable de battre cette équipe de Saint-Jean-enRoyans et nous sommes à la lutte avec Annecy », annonce clairement Frédéric Courbis, l’entraîneur montilien convaincu que l’avenir de son équipe en Fédérale 2 peut se dessiner lors des trois prochaines rencontres : « Nous recevons le leader, avant d’aller à Annecy et de recevoir Saint-Claude, les deux équipes avec lesquelles nous occupons le bas de tableau. »

Cette perspectiv­e suscite des espoirs, mais elle attise également beaucoup de regrets : « Nous avions l’opportunit­é de nous donner un peu d’air à l’occasion de notre match en retard contre Voiron, mais, lors de ce match si important, nous avons manqué de caractère et de réalisme. Nous avions pourtant réalisé une bonne première mi-temps avant d’encaisser deux essais qui nous plombent. Cela fait mal dans les têtes. »

UN TOURNANT ?

Dans ce contexte, la réception de Saint-Jean-en-Royans et l’enchaîneme­nt à venir peuvent marquer un tournant de la saison, mais vu de Montélimar ce ne serait pas le premier. « Le report de notre match contre Voiron, suite à un arrêté préfectora­l, nous a fait perdre la bonne dynamique que nous avions su mettre en place. Après sept journées nous comptions quatre victoires, nous restions sur trois succès consécutif­s. Et il y a eu ce report alors que nous étions bien en place, puis un match à Saint-Marcellin au cours duquel nous cumulons blessures et sanctions. Depuis, nous sommes entrés dans une spirale négative avec une seule victoire contre Nantua », résume Frédéric Courbis tout en restant convaincu que la tendance peut enfin s’inverser. « Nous avons fait le dos rond et rien n’est joué. Nous allons recevoir le leader pendant qu’Annecy, notre rival et futur adversaire, ira à SaintClaud­e, il ne faudrait pas laisser l’écart se creuser. Concernant notre jeu, nous avons des certitudes devant avec un pack solide, mais nous avons toujours du mal à assurer la gestion de nos temps forts comme de nos temps faibles. Il y a un déficit en stratégie parce qu’à certains moments nous manquons de « bulbe ». C’est sur ces points que nous devrons travailler pour prétendre à quelque chose face à Saint-Jean-enRoyans. »

Ce manque de maîtrise n’appartient pas aux seuls Montiliens, l’encadremen­t royannais l’avait relevé en son temps dans les rangs de sa propre équipe et il avait participé à sa perte en terres annécienne­s il y a un mois. Échaudé, le leader, qui depuis s’est repris en alignant deux succès à domicile, sera sur ses gardes face à Montélimar. ■

Newspapers in French

Newspapers from France