Rillieux-la-Pape : terminer la série

Avant-dernier de la poule 2 de Fédérale 2, Rillieux-laPape, va jouer dimanche une partie importante pour son avenir, chez la lanterne rouge, Meaux. Les Rilliards ont glissé en dessous de la ligne de flottaison, sur la lancée d’une série de six défaites, dont quatre à l’extérieur, et une à domicile contre le leader Nuits-Saint-Georges. Il n’y a pas encore le feu au stade du Loup-Pendu mais cela pourrait commencer à sentir le roussi, en cas de revers. Dans la foulée, Rillieux-la-Pape rencontrera les trois équipes devant lui au classement (Pontarlier et RisOrangis à la maison et à Antony), lors des quatre journées suivantes.

Il a les cartes en main, à condition de réapprendre à gagner les matchs et à bien les gérer. « Notre conquête est assez régulière mais nous avons des problèmes dans la gestion du jeu», explique l’entraîneur des avants, Alex Verri, qui a rechaussé les crampons en première ligne, à 41 ans. «Je l’ai fait au grand désespoir de ma femme (sourire). Je suis toujours très passionné. Et j’essaie d’amener un peu mon expérience, pour aider les jeunes à rester serein. » Avec une charnière jeune et une première ligne un peu juste en terme d’effectif, Rillieux-la-Pape va essayer de se concentrer sur le positif. Il n’était pas loin de la victoire lors de sa dernière sortie contre son voisin de Saint-Priest (25-27). Et une équipe capable de mener 17 à 0 contre le leader ne peut pas être foncièrement mauvaise. « Le groupe est actuellement dans un état d’esprit plus positif, avance l’ancien Mâconnais. Au niveau du staff, nous avons resserré le plan de jeu. » Il reste maintenant à résoudre les sautes d’humeur dans un match pour retrouver de la confiance et basculer dans une série positive. Après le retour du demi de mêlée, Jean-Victor Carré, les Rilliards pourront également compter sur le deuxième ligne Steven Bellafiore, passé par Dijon, Villeurbanne (Fédérale 1) et Narbonne, pour quelques apparitions en Pro D2 entre 2015 et 2017.