Midi Olympique

« De plus en plus constants »

SÉBASTIEN MAGNAT - Manager de Beaune

- Propos recueillis par G. C.

Les calendrier­s comparés de fin de saison semblent vous donner un petit avantage sur Rumilly, qui devra batailler contre le haut du tableau. Vous irez là-bas mais vous pourriez faire la différence ailleurs. Et vous pouvez éliminer Mâcon dès ce week-end. Comment abordezvou­s cette opportunit­é, qui ressemble déjà à un match de barrage ? Comme vous l’avez décrit : c’est évidemment un moment important, un match à très forts enjeux. Nous pouvons nous placer dans une situation plutôt avantageus­e en éliminant un concurrent. Lui viendra jouer sa dernière carte. Les Mâconnais ont annoncé dès le début de semaine leur envie de disputer totalement cette dernière chance. Ils viendront avec beaucoup d’intentions. Il y aura du monde au stade. Comment abordons-nous cette échéance ? Avec le contenteme­nt d’en être et le souci de défendre notre position.

Mâcon est champion de France en titre. Ce match est aussi un derby régional. Accordez-vous une place au symbolique dans la préparatio­n de cette rencontre, qui peut permettre à votre club de franchir un cap dans son histoire, en se hissant au dessus d’un « voisin à pedigree » ?

Le club aura franchi un cap historique si nous lui obtenons sa première qualificat­ion, pas avant. Tout le monde la veut. Mais qu’il faille pour cela éliminer Mâcon ou une autre équipe, ne me touche guère. Je ne suis pas du tout porté sur la symbolique, ni sur la notion de derby. Et puis ce n’est pas vraiment un derby. Nous sommes de la même région mais pas du même départemen­t. Je crois vraiment que mes joueurs sont aussi détachés que moi là-dessus. Nous sommes focalisés sur notre performanc­e.

À quel moment de la saison avezvous entrevu réellement la progressio­n de votre équipe ?

Elle est apparue assez immédiatem­ent. Mais ce qui m’a réellement conforté dans cette idée, c’est que nous ne prenions plus les volées que nous encaission­s la saison dernière contre les structures profession­nelles. Nous nous sommes même imposés à Chambéry. Ce nouveau comporteme­nt était un bon indicateur. Nous n’avons plus de grands trous d’air. Nous sommes devenus de plus en plus constants.

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