Roubaix, dans le cycle des premières
Par un triple phénomène, l’équipe de Roubaix vient de se hisser à la troisième place de son groupe de Fédérale 3. La semaine dernière, la défaite surprise d’Évreux à domicile contre Cergy-Pontoise, et celle plus attendue d’Épernay à Domont, ont créé les conditions de cette ascension. Elle a été finalisée par le succès spectaculaire de que Roubaix est allé chercher à Compiègne. Ce résultat a eu deux conséquences. La première sera sans doute la perte définitive du leadership pour cette équipe de Compiègne, qui a vu Domont s’envoler devant elle. La seconde est la possibilité soudaine pour cette équipe de Roubaix, de s’offrir un voyage en phase finale. Ce qui serait une première en Fédérale 3 depuis la création du club en 1975 par des membres du lycée Maxence Van-Der-Mersch. Déjà la saison dernière, le club avait inauguré en obtenant un maintien dans la division, ce qui ne lui était jamais arrivé non plus. « Et pourtant, en raison des vacances et des indisponibilités pour cause de blessures, nous étions assez
déplumés en nous rendant à Compiègne, raconte Yann
Defives, l’entraîneur des avants. Je crois que nous commençons à devenir assez efficaces et déterminés. Je pense que nous avons vécu un déclic au moment de notre succès contre Épernay, qui se trouvait à ce moment-là dans une excellente dynamique. Nous avons commencé à croire en nos forces. » Depuis cette victoire, les Roubaisiens sont invaincus. Ils ont aligné six succès consécutifs. Pour rester à leur troisième place, il leur faudra encore en compiler un septième ce week-end contre Évreux. « Les joueurs le veulent, a expliqué Yann Defives. Ils se sont regroupés pendant la trêve pour réévaluer leurs objectifs. Nous voulons partir en phase finale. Je pense que nous avions raté notre début de saison parce que nous étions contents de notre recrutement, et que nous avons cru que ce serait plus facile que la saison précédente. Ce qui nous avait conduit à une mauvaise série de quatre défaites. Nous avons dépassé ce mauvais positionnement. Nous voilà exploitant tout notre potentiel, et dans cette équipe, il y en a beaucoup. » ■