Midi Olympique

CONTRAT REMPLI

AURILLAC LES CANTALIENS ONT ENCORE RÉPONDU PRÉSENT DANS LE COMBAT POUR S’OFFRIR UNE VICTOIRE SOMME TOUTE LOGIQUE.

- Par Jean-Marc AUTHIÉ

Les Aurillacoi­s sont venus à bout des Carcassonn­ais au sortir d’un match de rugby où le froid, le vent et un terrain gras avaient donné le ton. Des Aurillacoi­s qui n’ont toujours pas le droit à l’erreur à domicile et qui ont montré qu’ils avaient des ressources. Audelà des conditions météo, ils devaient face à l’absence de dernière minute de AJ Coertzen, malade, puis à une panne de lumière juste avant le coup d’envoi.

Ce retard d’une dizaine de minutes ne perturba pas Pieter-Steyn De Wet qui avait la lourde charge d’animer les débats. Si d’aucuns se posaient la question de savoir comment le Stade allait faire avec trois « 10 » blessés, le Sud-Africain a parfaiteme­nt répondu aux interrogat­ions. Derrière cela, une conquête s’est refait la cerise, même si tout n’a pas été parfait, et le groupe a su répondre dans le combat.

« On a réussi à redresser la barre en deuxième mi-temps, tempérait Cristian Ojovan à la fin du match. J’ai fait des erreurs. On a manqué d’agressivit­é. On est revenu des vestiaires avec un autre état d’esprit. » Dur avec lui-même le pilier moldave qui s’est pourtant envoyé quasiment tout le match.

Le capitaine Pierre Roussel était lui beaucoup plus pragmatiqu­e. « On prend quatre points et tout de suite après on apprend que Rouen a perdu chez lui. Pour nous c’est contrat rempli et sept points d’avance avant les vacances. » Le troisième ligne était d’autant plus satisfait que le groupe a fait le job, notamment en deuxième période, contre le vent « car on savait que ce serait plus dur. On a réussi à concrétise­r nos actions. C’est très bien car ce soir on a joué avec le coeur, la tête et les jambes. »

ABNÉGATION ET ENGAGEMENT

Le Stade aurillacoi­s a maîtrisé les éléments et son sujet, alternant le jeu de pression et à la main quand il le fallait. Pas de fautes de goût et les Aurillacoi­s en avaient besoin. Il fallait effacer au plus vite la mauvaise sortie provençale en affichant autre chose. L’abnégation, l’engagement et la déterminat­ion du deuxième ligne Jérôme Dufour sont peut-être le symbole de cette réussite vendredi soir.

« Ce n’était pas un match très spectacula­ire, mais les gars ont affiché la volonté de ne pas perdre du terrain », notait le coach Roméo Gontineac qui attend encore plus de son groupe. Toujours est-il que le Stade aurillacoi­s va pouvoir apprécier à sa juste valeur ces quatre points et « cette quinzaine de relâche car les gars ont beaucoup donné physiqueme­nt et mentalemen­t ces dernières semaines ».■

 ?? Photo Jean-Michel Peyral ?? Les Aurillacoi­s et leur numéro huit Shaun Adendorff sont venus à bout de Carcassonn­ais décevants. Les Cantaliens prennent un peu d’air au classement.
Photo Jean-Michel Peyral Les Aurillacoi­s et leur numéro huit Shaun Adendorff sont venus à bout de Carcassonn­ais décevants. Les Cantaliens prennent un peu d’air au classement.

Newspapers in French

Newspapers from France