J’EXISTE !
LILLE-VILLENEUVE-D’ASCQ - ÉLITE 1 TROIS INITIATIVES EN TOUS GENRES LANCES PAR LES NORDISTES RAPPELLENT LA NECESSITE DE LEUR ACTIVISME POUR RESTER AU PREMIER PLAN.
Qui veut partager la journée des filles du LMRCV de leur match à disputer à l’Ovalie caennaise ? C’est la proposition lancée à tous les sympathisants des « Putains de Nana » par le vice-président du club et responsable de la section, Laurent Vitoux. Les participants de cette journée « inside » vivront au plus près des joueuses et reviendront avec elles en bus. « Nous avons toujours besoin de nous démarquer pour nous faire remarquer », commente Laurent Vitoux, qui a aussi placé le LMRCV dans deux autres organisations. Ce mercredi 11 mars, les partenaires du club seront invités à un « afterwork » avec les ambassadeurs de l’équipe de France, et notamment Yann Delaigue et Christian Califano, à l’occasion d’une opération menée par la Société Générale avec l’école de rugby. Dimanche, les filles du LMRCV seront aussi au coeur de l’organisation du match entre l’équipe de France et de l’Irlande au stadium de Villeneuve-d’Ascq, pour le compte de la dernière journée du Tournoi des 6 Nations. « Nous avons absolument besoin de ces évènements pour faire vivre un rugby féminin de haut niveau sur la région. Les gens doivent apprendre que nous existons et ce que nous faisons »,
insiste Laurent Vitoux, dont le club semble déjà être parvenu un peu à relever le défi de la régénération de ses talents.
UNE RÉFÉRENCE POUR LES DOUBLES PROJETS
Dans l’équipe qui occupe la quatrième place de sa poule, et prétend à un retour en phases finales, il ne reste plus que trois des anciennes qui ont fait la notoriété de la section par les années fastes. Il n’a fallu que deux années pour se remettre un peu de cette vague de départ de 2018, quand les soeurs Ménager avaient pris la direction de Montpellier. Comble de l’infortune, dans leur difficulté à lutter sur le marché des transferts avec les grosses écuries accolées aux clubs de Top 14, les Lilloises avaient aussi perdu la centre Gabrielle Vernier lors de la dernière intersaison. La centre internationale, ingénieur de son état, a rejoint à Blagnac la seule section aéronautique de sa filière. « Notre créneau d’excellence, celui qui doit nous distinguer, c’est d’être le référent national sur l’offre faite aux filles de mener des doubles projets sportif et universitaire. Le départ de Gabrielle nous montre à quel point nous devons toujours travailler davantage pour leur offrir des aménagements de la meilleure qualité possible. Pour exister et rester à la pointe, il faut le faire, et le faire savoir. » ■