OUVERT AU MONDE
UNIVERSITAIRES À VII LE TOURNOI OVALYONNE DOUBLE DE VOLUME ET ACCUEILLERA SEIZE ÉQUIPES À LYON LES 1er ET 2 AVRIL. ET IL CROISE LES DOIGTS POUR NE PAS ÊTRE PERTURBÉ PAR DES DISPOSITIONS SANITAIRES...
Jouera ? Jouera pas ? La question taraude beaucoup de sportifs. Du côté de l’université de Lyon, on espère que l’édition d’Ovalyonne ne sera pas impactée. « J’espère que cela ne va pas nous éclater dans les doigts à cause du virus, souffle Stéphane André, professeur d’EPS et responsable du rugby au SUAPS. Mais il n’y pas d’échanges avec des pays à risque. » Pour sa 4e édition, Ovalyonne a pris une sacrée dimension. Le tournoi passe de huit à seize équipes, avec les principales équipes universitaires françaises - Clermont (double tenant du titre), Bordeaux (champion de France), Paris XIII (finaliste) et, bien sûr, des équipes de la région : Lyon, Grenoble, Insa Lyon - et de nombreuses équipes étrangères.
DE L’ANGLETERRE AU CHILI
Parmi elles, citons les Sud-Africaines de Fort Hare, présentes l’année dernière, reviennent, accompagnée de l’université de Pretoria, championne nationale ; les Anglaises de Bristol, qui participent depuis le début, ne seront plus les seules représentantes du Royaume-Uni puisque Oxford les accompagne. Deux équipes espagnoles (Valence, Gérone), une Chilienne (Santiago) et une mexicaine (Mexico) complètent le tableau. « Une équipe d’étudiants a démarché des équipes étrangères et le bouche à oreilles a également bien fonctionné, se réjouit Stéphane André. Concernant les équipes françaises, nous avons réussi à ce qu’il n’y ait pas d’autres dates. »
La représentation est donc quasiment exhaustive pour un tournoi qui, à force de volonté, est en train de devenir incontournable dans le calendrier. Soutenu par l’université, les collectivités et des partenaires déjà engagé dans le rugby, il reste maintenant à croiser les doigts pour qu’aucun grain de sable ne vienne perturber sa bonne tenue. Il restera ensuite à préparer la prochaine édition. « Nous sommes presque mondial, sourit le professeur. Il ne manque qu’une équipe océanique ! » ■