Midi Olympique

Un arbitrage malhonnête !

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« Vous ne l’avez pas vu, vous, ce grand échalas de numéro 4 écroulant un maul et terminant son match sous les hourras du public ? Allo, Monsieur Williams ? Il y a quelqu’un ? »

OK… En Écosse, nos Bleus ont été moins bons en conquête qu’à l’habitude et plus bordélique­s que lors du dernier voyage à Cardiff… Aucun souci, je valide. Mais vous ne m’empêcherez pas de penser que l’arbitrage de Paul Williams à Édimbourg fut assez incroyable, pour ne pas dire malhonnête. À Murrayfiel­d, les Écossais ont eu carte blanche pour nous pourrir la vie et les libération­s, débarquant sur le côté des rucks sans que cela ne leur soit jamais reproché, se couchant sur tous nos ballons sans ne jamais être sanctionné­s, massacrant finalement une rencontre qui ne prit jamais son envol. Comment ça, j’hallucine ? Vous ne l’avez pas vu, vous, cet avant scottish percutant Antoine Dupont avant de retomber dans son propre camp, immaculé et impuni ? Vous ne l’avez pas vu, vous, ce grand échalas de numéro 4 écroulant un maul et terminant son match sous les hourras du public ? Allo, Monsieur Williams ? Il y a quelqu’un ? Cela me rend dingue, tiens ! Quel match pourri, franchemen­t ! Et quelle première mi-temps merdique de notre part, sans la moindre envie, la moindre organisati­on ou le moindre plan de jeu…

Matthieu Jalibert ? Ouais… Je vous accorde que remplacer Romain Ntamack dans un tel contexte n’était pas un cadeau, surtout derrière un paquet d’avants dominé comme il le fut dimanche après-midi. Malgré tout, l’ouvreur de l’UBB s’est complèteme­nt « perdu les chèvres », comme on dit dans les Landes : il a été malhabile en défense, coûte probableme­nt l’essai écossais en fin de première période et, globalemen­t, fut assez peu inspiré dans son jeu au pied. Je ne le brûle pas, le gamin. Je constate que ce match risque de lui pourrir ses deux prochaines nuits, c’est tout.

Putain… Quelle chienlit, sans déconner… Nous étions à deux doigts d’un grand chelem épique et d’un bonheur sans nom. À cause d’une entame bâclée et d’une mi-temps pourrie, on se retrouve aujourd’hui derrière l’Angleterre, à admirer Eddie Jones faire des raisonneme­nts à la terre entière. Est-ce que j’en veux à Mohamed Haouas d’avoir pété un plomb ? Pfff! je me suis longtemps posé la question dimanche soir. Le pilier des Bleus est agressé au préalable puisqu’il prend une poire de la part du numéro 8 écossais (Nick Haining). Quoi qu’il en soit, il n’a pas à réagir ainsi. Et c’est un mec ayant été viré du Tournoi 1996 après avoir collé un coup de pompe à Ben Clarke qui vous le dit ! Haouas ? Il est jeune, encore en constructi­on et à Édimbourg, il a probableme­nt appris à ses dépens qu’au rugby, c’est le dernier qui frappe qui charge. Finalement, à bien repenser à tout ça, je me dis aujourd’hui que le XV de France est tombé dans un piège à la con, en Écosse. Il disait quoi déjà, Mandela ? « Je ne perds pas, j’apprends. » Avez-vous pigé, petits Bleus ?

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