Midi Olympique

LA COLONIE TOULOUSAIN­E

AVEC ONZE PENSIONNAI­RES APPELÉS DANS LE GROUPE ÉLARGI SUR L’ENSEMBLE DU TOURNOI, LE CHAMPION DE FRANCE EST LE CLUB LE PLUS REPRÉSENTÉ EN SÉLECTION. UNE TENDANCE QUI S’EXPLIQUE PAR PLUSIEURS FACTEURS.

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Depuis quelques années, Clermont état sûrement le plus gros pourvoyeur du XV de France. Normal, tant le club auvergnat fut le plus régulier parmi les écuries françaises sur la dernière décennie. Jusqu’à la saison dernière où, dans la foulée d’un exercice exceptionn­el, le Stade toulousain a fait son retour en force en sélection. Et la tendance s’est encore accélérée sur ce Tournoi des 6 Nations. D’abord car, alors que le contingent de ses internatio­naux était vieillissa­nt, la délégation de l’ASMCA a chuté, avec les seuls Fischer et Penaud comme représenta­nts. Pendant que le quota de Toulousain­s n’a fait qu’augmenter, jusqu’à être le club le plus présent, devant Toulon, Montpellie­r ou le Racing 92. Ainsi, ils sont onze pensionnai­res des Rouge et Noir à avoir été appelés dans le groupe élargi sur l’ensemble de la compétitio­n : Cyril Baille, Clément Castets, Julien Marchand, Peato Mauvaka, Dorian Aldegheri, François Cros, Selevasio Tolofua, Antoine Dupont, Romain Ntamack, Thomas Ramos et Lucas Tauzin. Certes, tous n’ont pas joué mais les champions de France en titre ont parfois constitué près d‘un quart des vingt-trois noms sur la feuille de match.

TROIS LOGIQUES À CETTE PRÉDOMINAN­CE

Voilà qui a clairement pénalisé le Stade toulousain durant la période du Tournoi, comme pendant la Coupe du monde d’ailleurs, mais cette prédominan­ce (assumée par Fabien Galthié dans l’interview qu’il accorde dans ce journal) répond à plusieurs logiques. D’abord, le renouveau du club fut porté par une jeune génération de talents sur laquelle s’appuie aujourd’hui l’équipe nationale. Ensuite, le jeu prôné par l’encadremen­t stadiste, et produit la saison passée jusqu’à l’obtention du Bouclier de Brennus, répond aux standards internatio­naux actuels. Enfin, les repères collectifs et les complément­arités peuvent jouer en faveur des éléments toulousain­s. C’est notamment le cas en première ligne ou sur la charnière. ■

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