Écosse - France

Je viens de lire les premières pages du « Midol » et je me permets de vous faire part de quelques commentaires. Avec ci-dessous le transfert d’un message que j’avais adressé à quelques copains samedi… J’avais vu venir cette déconvenue. Audelà (et c’est le vrai objet de mon message) je m’interroge tout de même sur le management par Galthié et consorts - de cette équipe ! En effet on s’est rendus compte hier que Dupont a des difficultés de gestion du jeu dès que ses avants sont dominés (mais on le savait déjà, non ?) ; que Haouas est un gigantesque pilier de… Série régionale. Car enfin, comment se fait-il qu’avec des entraîneurs-managers aussi avisés que Vern Cotter puis Garbajosa ce joueur n’ait comptabilisé que quatre titularisations en Top 14 jusqu’à ce que Galthié l’appelle en équipe nationale ? Il y a dans les équipes de Pro D2 et de Fédérale voire de Séries, plein de joueurs « gigantesques » (cf. Bouthier) mais qui ne se révèlent pas parce qu’ils ne s’entraînent pas suffisamment, ou sont fainéants, « personnels », peu motivés, indolents, ingérables, colériques, bagarreurs et/ou ont un caractère de cochon (rayer la mention inutile) ; que la mise en confiance des hommes n’est pas le point fort… Après Thomas Thomas (ce n’est que mon avis) qui a perdu tous ses moyens en trois matchs (bien regarder la « progression » en revisionnant les rencontres), on voit Willemse sorti au bout de 48 minutes alors qu’il avait été encensé au-delà du raisonnable - sur les trois matchs précédents… J’ai été joueur et je sais ce que c’est d’être « sorti » (à l’époque, d’un match à un autre) ; de la même façon faire remplacer Dupont à la… 76e minute, alors qu’il était en difficultés et même un peu blessé, est un affront infligé à Serin. Que peut penser ce joueur ?

Enfin j’avais assisté mercredi passé à une « table ronde » à Albi dans le cadre du festival « Rugb’images » avec Skrela, Berbizier, Novès. Il a quand même été mis en avant par les intervenants - pourtant optimistes - que nos adversaires anglais, gallois et irlandais (à venir) n’étaient pas au « top » comme c’est le cas de beaucoup d’équipes après une Coupe du monde (fatigue, décompression, etc.). À l’inverse de la France qui avait profondément remanié et rajeuni son équipe (et son staff). Si l’on avait rencontré les Anglais samedi le résultat n’aurait sûrement pas été le même ! Et les Écossais, eux, n’étaient pas en situation de décompression puisqu’il avaient effectué un parcours très médiocre. Mais de tout ça, le staff pourtant pléthorique, n’en avait pas envisagé l’idée…