Midi Olympique

Hugo MACNEILL

Ancien arrière irlandais (37 sélections) « La crainte de l’invasion française… (rires) »

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« En Irlande, nous sommes priés de rester le plus possible à domicile mais nous ne sommes pas totalement confinés comme vous l’êtes en France

(propos recueillis vendredi avant le confinemen­t total de l’Irlande,

N.D.L.R.). De plus, comme avec mon épouse Jennifer et notre fils de 5 ans James, nous habitons une maison en bord de mer d’Irlande, nous pouvons sortir sans problème pour nous promener. Autrement dit, nous ne sommes pas les plus à plaindre dans une situation mondiale qui est très inquiétant­e. À vrai dire, ma seule inquiétude, c’est de savoir qu’avec cette épidémie, et cette différence de confinemen­t entre votre pays et le mien, les avants français Palmie, Imbernon et Cholley qui étaient le cauchemar des jeunes attaquants irlandais, ne risquaient pas de venir chez nous… (rires). Pour plus de sécurité, j’ai demandé à mon beau-frère qui travaille à l’aéroport de Dublin de mettre leurs trois photos dans le hall d’entrée pour qu’on me prévienne s’ils devaient arriver (1). Si c’était le cas, alors, je me confinerai­s moi-même… (re-rires).» ■

(1) Hugo Macneill évoque son sketch hilarant qui date de 1989 quand Jessy Norman avait chanté la Marseillai­se pour le bicentenai­re de la révolution française. Hugo était ce 14 juillet 1989, en transit à Paris et il raconte que l’hymne français diffusé sur les Champs-Élysées avait alors provoqué chez lui une frousse énorme avec emballemen­t cardiaque, tellement il faisait semblant de redouter qu’après l’hymne français, déboulent face à lui les Cholley, Imbernon et Palmie. Et il n’arrêtait pas de soliloquer : « Où sont-ils ? Mais où sont-ils ? D’où vont-ils surgir ? » Et Hugo de clore ainsi son sketch : « C’est la plus belle Marseillai­se que j’ai jamais entendue de ma vie, parce que je n’allais pas me prendre ces trois-là dans la gueule ! »

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