« Les classements ne sont pas figés »
PATRICK BUISSON Membre de la commission exceptionnelle des épreuves de la FFR
La FFR n’a pas dévoilé la liste des clubs promus à l’échelon supérieur la saison prochaine. Pourquoi ?
Nous avons dévoilé un principe, notamment pour ce qui concerne les montées en Fédérale 1. C’est-à-dire que nous avons dit que douze clubs de Fédérale 2 seront promus, les huit premiers de poule et les quatre meilleurs deuxièmes. Mais aujourd’hui, tous les classements ne sont pas figés même si nous avons arrêtés les compétitions au 15 mars. Il y a forcément des péréquations à appliquer et il peut aussi y avoir des recours qui sont toujours en cours. Donc, nous n’avons pas annoncé quels clubs monteraient. Je suppose que ceux qui imaginent monter sont les vrais, les vrais premiers de leur poule et qu’ils ont bien respecté toutes les obligations de la charte. Après, le principe de péréquation fait que le premier reste premier.
À moins que le club compte un match en moins comme c’est le cas d’Auch notamment…
Effectivement, c’est le genre de cas qui n’a pas été encore analysé, ni tranché. La seule décision qui a été prise et entériné, c’est qu’il y aura soixante clubs en Fédérale 1 avec cinq poules et qu’il y aura donc douze clubs de Fédérale 2 qui monteront. Mais aujourd’hui, je ne peux pas vous donner une liste nominative.
Avez-vous une date précise à laquelle on connaîtra officiellement les promus ?
Non, ce n’est pas envisageable. Il faut voir tous les recours actuels et certains cas à analyser demandent de la précision. Il faut laisser du temps aux différents services de la Fédération pour prendre en compte tous les éléments et définir un classement ferme et définitif.
Vous allez devoir aussi étudier les dossiers financiers et la période n’est pas favorable aux clubs…
De la Fédérale 2 à la Fédérale 1, tous les clubs devront respecter les règles de la DNACG. Il va falloir étudier tout ce qui s’est passé avant la crise sanitaire horrible que nous sommes en train de vivre. Après, il se peut que la DNACG soit plus clémente car nous allons tenir compte des difficultés que les clubs vont rencontrer. Nous avons appelé beaucoup de clubs et les présidents sont bien conscients des problèmes qu’ils vont rencontrer et ils savent qu’ils ne vont pas vivre des moments faciles. C’était très important de les écouter.
Il devrait y avoir moins de suspens en Fédérale 3 et en Honneur ?
Dans la mesure où les clubs acceptent, ce sera effectivement les premiers de chaque poule en Fédérale 3. En revanche, en cas de refus, on prendra compte du classement national. Pour les compétitions Honneur, c’était plus facile car les championnats étaient quasiment terminés puisqu’il ne restait qu’un seul match. Le principe de base était de garder les poules de douze puisque c’était la volonté des clubs depuis notre élection. Nous avons tout imaginé pour trouver le bon format mais l’essentiel était de préserver les poules de douze en Fédérale 1, 2 et 3.
Il n’y aura pas de descente mais que se passe-t-il si un club souhaite descendre en raison de problèmes financiers ou sportifs ? Entendrez-vous certaines requêtes ?
Bien sûr, et surtout nous avons voté quelque chose de très important lors du bureau fédéral puisqu’un club qui refuserait ses droits acquis sur le terrain ne sera pas sanctionné l’année suivante et pourra disputer le championnat de France et, éventuellement, jouer la montée. Nous n’allons pas punir un président de club qui prendrait une décision réfléchie en disant qu’il n’a pas la capacité ou la structure cette saison pour accéder à la division supérieure.