À 60, ÇA VA DONNER QUOI ?
LA SAISON PROCHAINE, LA FÉDÉRALE 1 SERA DONC ÉLARGIE À SOIXANTE CLUBS. CE QUI VA BOULEVERSER BEAUCOUP DE CHOSES EN TERMES D’ORGANISATION ET DE NIVEAUX. LE 15 MAI, TOUT LE MONDE SERA FIXÉ SUR CE QUI L’ATTEND…
Depuis la mi-avril, tous les présidents des clubs de Fédérale 1 ont coché la date dans leur agenda : le vendredi 15 mai, au terme d’un comité directeur spécial, la FFR lèvera le voile sur les compétitions amateurs. Elle communiquera donc, entre autres, la composition des poules et le calendrier de l’élite amateur. Seules ses grandes lignes sont pour l’heure connues de tous : une division élargie à soixante clubs, avec cinq poules - contre quatre jusqu’à présent - composées chacune de douze formations. Un nombre inchangé, en l’occurrence : la phase régulière de cette édition, amenée à débuter le 13 septembre, ressemblera donc, dans son déroulement, aux précédentes avec vingt-deux journées à disputer. Si la situation sanitaire venait à retarder son lancement, la FFR pourrait revoir toute l’organisation de la compétition. Mais pour l’heure, tout le monde mise sur un coup d’envoi à la mi-septembre.
DES ÉCARTS DE NIVEAUX ALLANT CRESCENDO ?
À quoi peut-on s’attendre au niveau des poules ? Les dirigeants devraient encore suivre la logique des poules dites géographiques, plébiscitées par les dirigeants locaux car pourvoyeuses de derbys. Économiquement, en termes de dépenses comme de recettes, ce principe tombe sous le sens. Le bémol ? Ce modèle génère des écarts de niveaux relativement importants : on pourrait ainsi avoir des groupes mettant aux prises Massy, Bourg-en-Bresse et Dijon ou encore un match à trois Albi-NarbonneBlagnac quand le Grand Ouest serait nettement moins relevé, avec l’Union Cognac-Saint-Jeand’Angély en cador. Avec la non-montée des ténors actuels, l’intégration de douze promus et le rajout de la cinquième poule, l’hétérogénéité paraît de toute manière inévitable.
Tout le monde sera donc fixé sur son sort dans dix jours. Soit quatre mois avant le début des choses sérieuses : cette information précoce permettra à chacun de préparer au mieux l’organisation de sa saison. Le 15 mai, la FFR annoncera aussi les modes de qualification et de relégation. Les phases finales devant débuter par des 16e de finale, il paraît assez évident que les trois premiers de chaque poule et le meilleur quatrième se disputeront le titre de champion de France. Avec à l’horizon la possible création d’une super élite amateur, en toile de fond, pour 2021-2022 (voir article ci-contre).
Concernant la descente, le nombre de clubs relegués n’est pas à ce jour officiellement arrêté : le chiffre de vingt est avancé. Dans ce cas, les quatre dernières places de chaque groupe seraient synonymes d’ascenseur pour la Fédérale 2. La lutte serait alors des plus acharnées avec un tiers des clubs engagés amenés à quitter l’élite amateur, au printemps 2021.