Jean-Pierre Cardona s’en est allé…
Dans sa belle vallée d’Aspet, s’il existe un paradis de la truite et des écrevisses, on peut être sûrs que Jean-Pierre a déjà déniché la bonne place, flairé le bon filon comme jadis, la bonne info… La grande famille du Midi Olympique a perdu l’un des siens : Jean-Pierre Cardona appartenait à cette équipe, celle de la transformation et de l’audace sous les différentes autorités de Raymond Sautet, Henri Gatineau et Henri Nayrou. Jean-Pierre, c’était un bon professionnel, un drôle de bonhomme et un sacré tempérament. Il avait ses têtes… Certains jours, mieux valait se risquer à escalader la face nord de l’Himalaya que de se présenter à l’accueil de son espace ! N’empêche, derrière ses non-dits, ses secrets, sa façon de se protéger, ils sont nombreux aussi à avoir découvert un autre homme, qui nous a fait vivre de merveilleux moments, partager de merveilleuses histoires… Il avait su se faire apprécier et aimer auprès de la grande famille treiziste, ce qui n’était pas un mince exploit, au coeur d’une époque ou treizistes et quinzistes échangeaient volontiers coups bas et balles réelles. Cardona avait imposé non sans respect sa page XIII dans Midol. Plus tard, il sera le chef d’orchestre du Tour d‘Ovalie et les « sans-grade » comme il les appelaient avec affection, ces correspondants locaux, toujours présents sur le terrain, essentiels à la vie et la richesse du Midi Olympique. Rien ne change vraiment, en ces temps bien incertains, il est ainsi essentiel de se souvenir du passé pour mieux appréhender le futur.
C’est avec une profonde tristesse que Midi Olympique présente ses plus sincères condoléances à son épouse, Claudine, son fils, Jean-Michel, sa petite fille, Noémie, sa soeur, Josette, l’ensemble de ses proches et amis. Adishatz JP !