Espoirs, une refonte qui divise

Ce sera une des nouveautés de la saison de Fédérale 1. Alors qu’elles étaient la saison dernière encore réparties dans un championnat à part avec les espoirs des clubs pros, les espoirs U22 des clubs de Fédérale 1 verront de nouveau leur chapionnat couplé à celui de leurs équipes premières, dont ils joueront les levers de rideaux comme aux deux autres niveaux fédéraux. Un championnat qui suscite d’ores et déjà des interrogations en matière logistique, notamment pour les déplacements lointains pour lesquels certains clubs avaient pris l’habitude de partir la veille de leurs rencontres… « On nous dit que c’est pour permettre aux clubs de réaliser des économies alors j’espère vraiment que les poules seront régionales, nous confiait un président. Car si on doit partir la veille avec deux équipes, je ne vois pas où seront les économies… Sans parler de la difficulté d’organiser les matchs le vedredi soir. » Pis, cette catégorie d’espoirs U22 s’est avérée rédhibitoire pour un club comme Saint-Jean-en-Royans (leader de sa poule de Fédérale 2), qui a été contraint de refuser sa montée en Fédérale 1 pour la simple raison que dans un village de moins de 3 000 habitants, ses dirigeants n’imaginaient pas pouvoir aligner une équipe réserve de moins de 22 ans (lire par ailleurs). « C’est dommage pour ce club, déplore Maurice

Buzy-Pucheu. Mais cette règle nous est imposée par le ministère des Sports depuis la mort accidentelle de Nicolas Chauvin avec le Stade français. On ne

peut rien y faire. » Dommage…