Midi Olympique

Blagnac se plaît en Fédérale 1

- P.-L.G.

Un entraîneur à la compétence reconnue dans le Top 14, Christophe Deylaud, un actionnair­e majoritair­e du nom de Frédéric Michalak, une domiciliat­ion estampillé­e « Airbus » mondialeme­nt connue. Un centenaire prévu en 2022. Le Blagnac Rugby dispose de pas mal d’atouts et pourrait avoir légitimeme­nt des ambitions, sachant que, l’an passé, le club de la banlieue toulousain­e est passé tout près d’une montée en Pro D2, en raison d’un joli et surprenant parcours en phases finales. « Il y a trois et demi, j’ai investi dans le club pour lui permettre de sortir de ces ennuis financiers. L’idée était de déterminer un véritable projet sportif. On s’est donné un cap pour 2022. Tout le monde le vise et y croit, que ce soit l’équipe première, mais aussi l’école de rugby ou les féminines… L’idée n’est pas de se brûler les ailes, car derrière, personne n’a un carnet de chèques pour jouer les sauveurs. Nous sommes prudents et l’idée, c’est de bien vivre, avoir de l’ambition mais aussi et surtout une vie de club. C’est le cas et c’est très bien », tempérait cette semaine Michalak, heureux de l’aventure humaine qu’il vit à Blagnac : « Le club se veut familial et doit conserver cet état d’esprit. »

La place de Blagnac est donc en Fédérale 1. Y jouer un rôle parmi les premiers et ne pas se laisser aspirer par des objectifs démesurés. « Si le club peut aider des joueurs à trouver un travail ou une formation, il joue son rôle sociétal et c’est très bien. Cet accompagne­ment j’y tiens. Je ne vais pas débaucher des joueurs pros pour chercher à monter. Ce n’est pas la logique du projet. Sportiveme­nt, quelle serait sa place en Pro D2 ? Pour moi, il n’y a quelque chose qui ne fonctionne­rait pas philosophi­quement. Mettre l’accent sur la formation sportive mais aussi éducative, cela lui servira toute sa vie. »

Newspapers in French

Newspapers from France