LES DERNIERS APPELÉS

BERRE-L’ÉTANG, CLUB DES BOUCHES-DU-RHÔNE QUATRIÈME DE SA POULE DE FÉDÉRALE 2, EST LA DERNIÈRE ÉQUIPE À AVOIR ÉTÉ SOLLICITÉE POUR INTÉGRER LA FÉDÉRALE 1 ÉLARGIE. LE CO BERRE XV SE PRÉPARE À CE DÉFI.

Lorsque la FFR a contacté JeanChristophe Bouisset pour proposer à Berre-l’Étang d’accéder à la Fédérale 1 élargie, le président du club méditerrannéen a répondu, sans hésiter : « J’ai accepté tout de suite, évoque le dirigeant, en place depuis sept ans. On savait qu’il y aurait des renoncements et on avait envisagé cette hypothèse, en interne. Tout le monde s’était projeté sur ce scénario. Il s’inscrivait dans notre projet pensé sur trois ans. »

Le CO Berre XV, quatrième de la poule 8 de Fédérale 2, a ainsi vu ses plans s’accélérer : « Nous avons une année d’avance, en fait. Nous avions tablé sur une montée en fin de saison prochaine plutôt.Tout était en préparation pour la Fédérale 1 au niveau des structures et de l’organisation. Il a juste fallu passer la vitesse supérieure mais les planètes étaient déjà alignées. »

« UNE DOUZAINE DE RENFORTS »

Le dernier appelé de l’élite amateur s’avance avec quelques arguments à faire valoir : des installations de qualité, une école de rugby labellisée deux étoiles, un partenariat fort et un effectif amené à gagner en compétitivité. « Est-ce qu’il y a eu de la peur ? Un peu peut-être, au début. Mais avec l’attractivité du club, de par son projet et sa position sur la carte, nous avons rapidement eu des opportunités de recrutement intéressantes. Il y aura une douzaine de renforts venus de Fédérale 1 et Pro D2. » Romeo Ponge, troisième ligne de Mâcon, Evan Albert, ouvreur de Hyères, ou encore Sonny Cecot, demi de mêlée de Cognac/Saint-Jean-d’Angély, apporteront entre autres leur expérience de l’élite amateur au promu, confronté à un défi de taille : « L’ambition sera de se maintenir, c’est clair et net La marche sera haute, tout le monde en a conscience. Le club va s’attaquer à ce challenge avec beaucoup d’humilité mais avec conviction. »

Ce vendredi, le COB en saura plus sur sa mission quand la FFR dévoilera la composition de sa poule. « Si le critère géographique est bien retenu, nous devrions nous retrouver aux côtés de Nice, Nîmes, Aubenas, La Seyne… Avec environ 1 million d’euros, nous serons sûrement un des plus petits budgets. » Un Petit Poucet bien déterminé à saisir une belle opportunité. ■