ET 1, ET 2, ET 3 ÉQUIPES !
LE DEUXIÈME CLUB DE LA VILLE BÉNÉFICIE D’UNE TELLE ABONDANCE DE LICENCIÉS QU’IL ENVISAGE D’ENGAGER UNE TROISIÈME ÉQUIPE SÉNIORS.
Si Annonay est en premier lieu connue pour être la ville des frères Montgolfier, il s’agit surtout d’un fameux terroir de rugby. Elles sont en effet rares les cités de moins de moins de 20 000 habitants à pouvoir se targuer de recenser deux clubs de rugby, distants d’à peine trois kilomètres l’un de l’autre… Et si le glorieux CS Annonay constitue depuis longtemps une valeur sûre de la Fédérale 2 (au point d’avoir refusé la montée en Fédérale 1 qu’on leur proposait à l’issue de la saison dernière), c’est à son « petit frère » du SO annonéen que l’on s’intéressera néanmoins aujourd’hui.
Pourquoi ? Parce que les bons résultats ont été au rendez-vous ces dernières saisons, au point de permettre à l’équipe fanion d’accéder à la Promotion Honneur la saison prochaine. Mais surtout parce qu’au contraire d’une foule de clubs qui connaissent des difficultés monstres à aligner deux équipes seniors, le SOA a effectué la demande officielle d’en compter une troisième ! « Nous avons recensé que nous aurions entre soixante-quinze et quatrevingts licenciés seniors à la rentrée, explique le président JeanLuc Carlomagno. Du coup, nous avons demandé à la Ligue Aura la possibilité d’inscrire trois équipes en compétition la saison prochaine : une première en Promotion Honneur, sa réserve qui évoluera à 10 et une équipe 3 qu’on engagerait dans le championnat de Troisième-Quatrième Séries. »
PASSERELLE POUR LE CSA
De quoi faire du SOA un véritable ovni dans le rugby régional et même national… Rien qui n’étonne toutefois le président Carlomagno. « Nous avons une école de rugby dynamique, un esprit familial, une bonne ambiance… Chez nous, les gens sont bien, tout simplement. Ce qui est drôle, c’est qu’à l’exception de deux ou trois éléments ou de quelques anciens juniors qui se sentent barrés làbas, on ne compte pas vraiment dans nos rangs de joueurs qui viennent du CS Annonnay. C‘est étrange, d’ailleurs, mais on s’en accommode très bien car l’entente entre les deux clubs est excellente. Les passerelles fonctionnent plutôt dans l’autre sens, d’ailleurs, quand un joueur de chez nous a envie de se tester en Fédérale 2. Et c’est très bien comme ça. Je préfère les voir au CSA que dans un autre club de Série du coin. »
Un fonctionnement atypique certes mais pas franchement étonnant dans une ville où la vie tourne autour du ballon ovale, qui n’y connaîtra jamais la crise… ■