L’attraction arrière

Pour être tout à fait honnête, la première place de Toby Arnold doit d’abord à un certain contexte. Rapidement privé de l’international moins de 20 ans venu d’Agen, Clément Laporte (opéré d’une épaule) ainsi que de JeanMarcellin Buttin (poignet), Pierre Mignoni n’avait en début de saison pas vraiment d’autre choix que de s’appuyer sur l’international néo-zélandais à VII, arrière de formation avant d’être repositionné à l’aile à son arrivée en France. Reste que, dans le sillage de son équipe, Toby Arnold a réalisé un début de saison tonitruant qu’il ne doit à personne d’autre qu’à luimême… Titularisé à quinze reprises, celui-ci a en effet fait parler la poudre cinq fois, réalisant notamment un mémorable triplé face à Brive à Gerland, au lendemain de ses 32 ans. « Je me sens bien à l’arrière,

je suis plus libre sur le terrain, confirme le Rhodanien. Je peux aller partout plutôt que de rester sur mon aile, ce qui peut être frustrant parfois… » Devenu le meilleur marqueur de l’histoire de son club

(61 essais) où il est arrivé en 2013 en provenance de Bay of Plenty, Arnold semble avoir plus que jamais trouvé le cadre idéal pour s’épanouir et même pour terminer sa carrière, fort d’un contrat qui court jusqu’en 2022. « Je ne sais pas encore combien de temps je peux jouer mais je me sens encore bien physiquement et mentalement. J’espère encore marquer quelques essais mais mon vrai but, c’est de gagner un titre avec le Lou. » L’année 2020 n’en ayant pas fourni l’occasion, rendez-vous est pris pour la saison prochaine…

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