Formation, le triple impact
Brive, douzième budget du Top 14 la saison passée, est conscient de sa réalité : il ne peut financièrement rivaliser avec les grosses écuries sur le marché des transferts pour bâtir une équipe compétitive. Le club corrézien doit donc miser sur des recrutements malins mais surtout sur sa formation pour exister, à terme. À ce sujet, Xavier Ric peut fièrement avancer cette statistique :
« Seize joueurs formés au club ont joué en Top 14 l’an passé », souligne Xavier Ric. Soit plus du tiers des éléments alignés. On y trouve les purs produits du centre de formation ayant effectué leurs classes en noir et blanc, l’arrière Thomas Laranjeira, devenu un des meilleurs de France à son poste, le surprenant ouvreur Enzo Hervé ou la valeur montante Simon-Pierre Chauvac à gauche de la mêlée. À leurs côtés figurent aussi des joueurs formés localement et revenus après avoir parfait leur formation ailleurs : Julien Blanc, Victor Lebas, Dan Malafosse ou encore Quentin Delord ont ainsi été sollicités pour réintégrer le projet. Enfin, il y a aussi ces joueurs étrangers sur lequel le CABCL a misé très tôt, quand ils étaient de simples espoirs : après Vasil Lobzhanidze, Seva Galala, Retief Marais ont ainsi été rejoints par Peniami Narisia, Wesley Tapuelelu ou Tedo Abzhandadze. « La culture de notre ADN et de l’identité est un des piliers de notre réussite actuelle et future », résume Xavier Ric. Au regard de l’accent mis sur le centre de la formation, au travers du recrutement et des installations, Brive se donne en tout cas les moyens d’entretenir cette alchimie. ■