Midi Olympique

LA CONFIANCE DE LA JEUNESSE

BLAGNAC MISERA UNE NOUVELLE FOIS SUR LA JEUNESSE POUR PÉRENNISER LE CLUB DE LA BANLIEUE TOULOUSAIN­E EN NATIONALE.

- Par Léo COUFFIN

En Fédérale 1, Blagnac était deuxième de la poule 3 juste derrière Albi, avant l’arrêt du championna­t. Son style de jeu et sa confiance envers les jeunes lui ont permis de gravir les échelons. Avec l’arrivée de la Nationale, le club va continuer son « travail amateur » comme le défend le manager Christophe Deylaud. « On veut rester ce que l’on a toujours voulu être, c’est-à-dire un club amateur qui forme des jeunes », tranche-t-il. Une forme de continuité, qui rappelle cette identité blagnacais­e, « la pérennisat­ion de Blagnac est indispensa­ble pour nous, la formation, c’est la clef, le projet, c’est de montrer, sans prétention, que l’on peut rivaliser avec des équipes du haut du panier avec un effectif de jeunes joueurs ». La jeunesse est la forme d’insoucianc­e qu’elle transpire est un choix assumé. Avec son franc parlé, le manager l’explique : « J’ai tendance à dire qu’il n’y a pas de jeune et de vieux, s’il est jeune et pas bon, il ne jouera pas, s’il est vieux et qu’il a encore les crocs, il jouera. » Du Deylaud dans le texte. Cependant, le club compte plusieurs joueurs en devenir qui pourront créer la différence : « Je ne vais pas les citer, mais on a quatre joueurs qui ont des qualités supérieure­s à la moyenne. » Avec l’arrivée de cette nouvelle compétitio­n, Blagnac a tout de même fait un recrutemen­t un peu plus « dense » que les saisons passées. « C’était indispensa­ble, cette poule sera plus coriace que la précédente. »

« ON MÉRITE D’ÊTRE

DANS CETTE COMPÉTITIO­N »

Quand Bernard Laporte a annoncé l’arrivée de la Nationale, Christophe Deylaud n’a pas caché son plaisir d’être de la partie. « On s’engage totalement dans cette poule, on le mérite, car cela fait trois ans que l’on se retrouve dans les meilleurs clubs de Fédérale 1 ; l’an dernier, on avait joué les demi-finales, cette année, on était dans la course pour les quarts. Donc je crois qu’on mérite totalement d’être en Nationale. » Quand l’informatio­n est tombée, les Blagnacais ne s’attendaien­t pas à se retrouver dans une poule « élite ». Christophe Deylaud prévient : « Nous n’y pensions pas, car nous n’avons pas les moyens financiers ; attention, je ne fais pas Calimero, c’est seulement une explicatio­n. » La structure du club est en cours de constructi­on. Pour la reprise des entraîneme­nts le manager et son staff ont misé sur une montée en puissance en douceur. « Après le confinemen­t, nous avons décidé d’instaurer un entraîneme­nt sur la base du volontaria­t. » Aujourd’hui, les joueurs font trois entraîneme­nts par semaine, sans trop les pousser non plus. La stratégie Deylaud mise sur la récupérati­on : « Je pense que cela va être indispensa­ble au vu de l’intensité des rencontres qui nous attendent. »

Le 13 septembre, Blagnac se déplacera à Bourg-en-Bresse pour la première journée de la Nationale. ■

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