Le Midol à la lettre

Avant que ne reprenne la classique saison de rugby et que le contenu de votre journal redevienne lui aussi plus conventionnel, je tenais à vous remercier et vous féliciter, vous et votre équipe de rédacteurs pour le plaisir que vous m’avez procuré durant ces quelques mois sans « vrai » rugby. J’appréciais déjà le Midol estival, avec ses anecdotes, ses histoires, ses témoignages mais là, carrément, pendant cinq mois, ce ne fut que du plaisir. Au début, je vous l’avoue, j’étais un peu inquiet, mon abonnement se justifiait-il ? Et puis, après des débuts peut-être un peu frileux, vous avez trouvé, si je peux me permettre, votre vitesse de croisière : un régal ! Ce que j’appréciais traditionnellement en juillet et août, l’émotion, la confidence, l’humain, l’anecdotique vous en avez fait le coeur du journal durant toute cette période compliquée. Je suis abonné à divers revues et magazines d’univers différents mais c’est avec impatience que, le lundi et le vendredi, je guettais l’arrivée du facteur… Qu’allait « me raconter » Midi Olympique cette semaine ? J’ai, par exemple, particulièrement savouré les témoignages de vos anciens rédacteurs : la sincérité de Justine Badin, l’humilité de « l’instit journaliste ariégeois » (dont j’ai oublié le nom), les souvenirs de M. Nayrou avec l’émouvant et précieux témoignage de son ami uruguayen (pardon pour les autres…) mais aussi les récits des bagarres de légende avec une petite frustration, ne toujours pas savoir qui avait (osé) toucher André Herrero… Et tant d’autres rubriques aussi originales que plaisantes (les recettes de cuisine…) sans parler des percutants éditos.

Point de flagornerie de ma part simplement de la reconnaissance exprimée publiquement, par les temps qui courent un produit qui se fait rare…

Michel CASBAS

Fontrailles (65)