Midi Olympique

DE RETOUR CHEZ LES SIENS

TITULAIRE AVEC LES BLEUS AU MOMENT DE L’ARRÊT DES COMPÉTITIO­NS, ARTHUR VINCENT EST IMPATIENT DE REPRENDRE AVEC SON CLUB.

- N. A.

Il ne se souvient même pas de son dernier match avec Montpellie­r. Le trois-quarts centre Arthur Vincent était entré dans une nouvelle vie en devenant internatio­nal avant que la France ne s’arrête, tout comme le rugby, en raison de la pandémie. Son dernier match avec le MHR remonte au 19 janvier lors d’un déplacemen­t au Connacht et sa dernière sortie à domicile date du 4 janvier lors de la réception de Brive en Top 14. Une éternité dans cette année 2020 tellement particuliè­re. « Retrouver les copains du club à la reprise de l’entraîneme­nt m’avait vraiment fait du bien. Et maintenant, il me tarde de jouer ce vendredi car nous n’avons pas encore eu notre vrai premier match de préparatio­n. Tout le monde est excité à l’idée de rejouer. Ça va être un gros premier rendez-vous et il ne faut pas croire que ça va être déséquilib­ré, bien au contraire. Nos corps devraient s’en souvenir tout le week-end car nous allons retrouver les contacts qui sont toujours un peu plus appuyés en match. C’est un bon stress ! »

À FOND DANS LES ÉTUDES

Un retour sur le terrain qu’il attend avec impatience pour retrouver toutes ses sensations et revenir à la réalité rugbystiqu­e qui s’est arrêtée brusquemen­t alors qu’il était en pleine ascension après avoir enchaîné quatre sélections pendant le Tournoi des 6 Nations dont trois titularisa­tions : « C’est vrai que je suis passé de tout à rien. J’étais avec les Bleus et je suis rentré chez papa et maman avec mes soeurs pendant le confinemen­t. Je pensais que je sortais d’un rêve, que je venais de vivre quelque chose d’irréel. Ça remet les pieds sur terre. » Il a d’ailleurs profité de cette période si particuliè­re pour se plonger dans les études : « En coupant avec le rugby, cela m’a permis de valider ma deuxième année à la Montpellie­r Business School. Je vais pouvoir partir sur un Bachelor à la rentrée et pourquoi pas viser un Master après. C’est un bon équilibre, d’autant plus que le sport de haut niveau peut s’arrêter donc il est important de savoir gérer le rugby et les études, et c’est du sport (rires). » Mais Arthur Vincent est heureux de retrouver cette vie à cent à l’heure, malgré les interrogat­ions du moment : « C’est une période bizarre mais on se tient prêt individuel­lement et en tant qu’équipe pour débuter le Top 14. » ■

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