Midi Olympique

JOURNAL DE LA PHASE 4

LES BORDELAIS CONTINUENT LEUR PRÉPARATIO­N PAR PALLIERS, AVEC QUELQUES MISES AU POINT ARBITRALES AU PASSAGE. RIEN NE DOIT ÊTRE LAISSÉ AU HASARD POUR CETTE REPRISE SI DÉLICATE.

- Par Jérôme PRÉVÔT jerome.prevot@midi-olympique.fr

Selon le programme de Christophe Urios, l’UBB vit donc sa phase 4, celle des matchs proprement dits. « La phase terminale avant la reprise », a précisé le manager bordelais. Les choix et les opinions s’affinent sur les profils des uns et des autres et les opposition­s montent en gamme. Après Biarritz, voilà Clermont, possible rival des Bordelais pour le haut du tableau.

Mardi la séance nous a semblé très disputée avec de vrais contacts, et surtout avec l’interventi­on d’un acteur extérieur, Romain Poite, l’ancien arbitre internatio­nal. On l’a vu très investi pour préciser plusieurs points à des joueurs qui faisaient cercle autour de lui. « Il n’y a pas de nouvelles règles », a précisé Christophe Urios. Pour dissiper une idée reçue qui parcourt le monde du rugby. « Depuis le début de la phase 3, nous avons fait intervenir des arbitres chaque semaine. Je voulais qu’il fasse un point sur les attitudes sur les rucks et les lignes de hors-jeu. Il n’y a pas de nouvelles règles, mais il y a des adaptation­s et des orientatio­ns. Ils veulent que ça aille vite, sur le plan offensif et sur le plan de la contestati­on. Il faudra donc être précis. » Pas question pour les Bordelais de se faire surprendre par tel ou tel coup de sifflet. Le haut niveau, c’est aussi et surtout le souci du détail. La phrase est bien connue, elle est même rabâchée, mais on ne doute pas qu’elle prenne tout son sens dans le désir de maîtrise du coach bordelais. Christophe Urios n’a pas semblé trop déçu par le match de reprise face à Biarritz. « Je n’ai pas aimé les quinze dernières minutes mais j’ai trouvé que nous étions dans les clous globalemen­t après six mois d’inactivité. On y verra plus clair après ce cap de l’ASM. » Avec trois jours de recul, il a précisé l’un des ressorts de cette première sortie. Les joueurs n’ont pas été alignés au hasard pour cette inaugurati­on. « Je n’ai pas changé tous les joueurs toutes les vingt minutes comme on me l’a dit, on a changé de pilier droit toutes les vingt minutes. C’était un point important. » Le poste semble donc très sensible avec une concurrenc­e entre Cobilas, Tameifuna, Kaulashvil­i et, Tabidze. « C’était important pour qu’ils soient en position de faire de vraies mêlées. Contre Clermont, ils ne seront plus que trois. On a joué à 39, on va essayer d’être à 35 contre Clermont et on baissera encore pour le dernier match. » Une chose est sûre, Christophe Urios a pu observer tout son monde. Seul Thierry Paiva est blessé (il est en phase de reprise). Le nouveau Ben Lam a été scruté évidemment. « Il est encore en phase d’observatio­n. C’est un profession­nel, il connaît la musique. » ■

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