SUSPENSE MAXIMAL
À DEUX JOURNÉES DE LA FIN, LA BATAILLE POUR LA QUALIFICATION FAIT RAGE ENTRE LES REDS, LES WARATAHS ET LES REBELS, DERRIÈRE DES BRUMBIES QUI DEVRAIENT SE QUALIFIER DIRECTEMENT POUR LA FINALE.
Àla différence de son homologue néo-zélandais, le Super Rugby AU connaîtra des phases finales. Pour rappel, l’équipe qui terminera première de la phase régulière se qualifiera directement pour la finale prévue au 19 septembre et aura une semaine pour se régénérer pendant que les deuxième et troisième s’affronteront dans un match de barrage, ou une sorte de demi-finale, qui enverra le vainqueur en finale. À deux journées de la fin, il est fort probable que l’on y trouvera les Brumbies. Pourquoi ? Parce que les joueurs de Canberra dominent le classement avec 23 points et qu’ils s’apprêtent à recevoir la plus faible franchise australienne : la Western Force qui, bien que réintégrée à la hâte, n’a pas encore remporté la moindre victoire. Alors, à moins d’un miracle venant de l’Ouest, les coéquipiers de James Slipper ne devraient pas avoir de mal à remporter une victoire bonifiée. Leur qualification directe semble d’autant plus probable que leurs plus proches poursuivants, les Reds du Queensland (21 points), n’ont plus qu’un match à disputer : pour le compte de la dernière journée contre… les Brumbies justement.
QUAND HODGE METTAIT « WARATAHS » DANS SES MOTS DE PASSE
En revanche, derrière, les choses sont beaucoup ouvertes. Car avec respectivement 15 et 14 points, les Waratahs et les Melbourne Rebels peuvent tout à fait subtiliser la deuxième place des Reds et ainsi rêver d’une demi-finale à domicile. Ce week-end, le match à suivre sera donc celui de samedi, qui opposera les Rebels aux Waratahs. Et parmi les rangs des Rebels, on trouvera un ancien grand fan des « Tahs » : le trois-quarts polyvalent des Wallabies, Reece Hodge qui a avoué cette semaine son ancienne passion : « J’ai grandi à Manly et j’ai toujours idolâtré cette équipe. Je crois que je les ai supportés jusqu’en 2014, à l’époque où je jouais encore en championnat national pour Manly. J’aurais adoré jouer pour cette équipe, comme tous les gamins de mon âge. Je dois même vous avouer que mes mots de passes comportaient le mot « Waratahs » d’ailleurs… Cela a failli se faire d’ailleurs mais les Rebels m’ont fait une offre ferme d’un contrat de deux ans. C’est comme cela que je suis devenu professionnel ; alors, j’ai changé d’avis. Depuis, je préfère quand ils gagnent moins. » Déjà auteur de trois essais en cinq titularisations, Hodge est l’un des hommes en forme de la franchise de Melbourne et sera une menace pour son ancienne équipe de coeur. Et tant pis pour la nostalgie… ■