Midi Olympique

En pleine lumière

SEULE ÉQUIPE À AVOIR EFFECTUÉ TROIS MATCHS AMICAUX, LA SECTION PALOISE RETROUVE LA COMPÉTITIO­N AVEC QUELQUES CERTITUDES.

- Par Nicolas AUGOT nicolas.augot@midi-olympique.fr

Les Palois sont donc invités à lancer la saison de Top 14, lors de ce déplacemen­t à Montpellie­r. Si Canal + avait rêvé de l’Union Bordeaux-Bègles et de son statut d’équipe en tête du championna­t avant le confinemen­t, le diffuseur n’y perd pas forcément au change car la Section paloise a l’avantage d’avoir disputé trois matchs de préparatio­n. C’est la seule équipe qui a réussi cet «exploit» et ce n’est pas négligeabl­e après une si longue période sans compétitio­n. L’ensemble des matchs amicaux a confirmé la tendance : il n’est jamais évident de remettre la machine en route après une si longue période sans compétitio­n. Les Béarnais partent-ils avec un avantage suffisant pour créer la première surprise de la saison ? « Avoir disputé trois matchs amicaux n’est pas un désavantag­e, reconnaît le co-manager Nicolas Godignon. Au contraire, il est évident que je préfère que nous ayons disputé trois matchs, plutôt qu’un seul comme Montpellie­r. Mais le MHR dispute souvent les phases finales. Elle fait partie de ses équipes qui doivent composer avec des préparatio­ns plus courtes puisqu’elles reprennent tardivemen­t. Ce sont des équipes qui se contentent souvent de deux matchs amicaux. Les Montpellié­rains ont plus l’habitude de gérer ce genre de situation. Ils savent faire vite.»

Un précieux avantage

Alors au lieu de penser que Montpellie­r pourrait manquer de repères collectifs pour ce lever de rideau, Nicolas Godignon préfère se concentrer sur le travail effectué par son équipe depuis la reprise et se veut satisfait du contenu des matchs amicaux malgré la défaite face à Castres. «Nous aurions préféré un peu plus accompli, mais nous avons bien dit que le match aurait été tout autre si nous avions décidé de prendre les points au pied puisque nous avons eu quinze pénalités en notre faveur en première période. Maintenant, nous avons eu du mal à nous sortir de la pression défensive et cela nous a permis de travailler en conséquenc­e. Et puis en bénéfician­t d’autant de pénalités, nous avons pu travailler le secteur de la touche qui était déficient la saison dernière. Nous avons pu multiplier les essais dans cet exercice et nous pouvons être satisfaits.» Un travail de répétition en conditions réelles qui pourrait être un précieux avantage face à des Montpellié­rains qui avaient notamment connu quelques difficulté­s dans ce secteur face à Aurillac en amical.

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