« Montrer qu’on est là »
XAVIER PÉMÉJA - Entraîneur de Nevers
pointait Stéphane Glas. Après, sur le contenu, c’est plus compliqué. On a joué dans des conditions affreuses, sous la pluie, dans la boue… C’était pratiquement un match d’hiver, donc on ne peut pas dire que c’était l’idéal pour se remettre dans le bain dans l’optique du match de samedi, où les conditions devraient être davantage de saison. »
Kaikasishvili et Madeira, les bonnes pioches ?
La bonne nouvelle ? Elle est au moins que, beau temps ou pas, l’équipe de Nevers ne devrait guère proposer autre chose que celle d’Oyonnax samedi dernier, à savoir un énorme combat d’avants et beaucoup de jeu au pied, secteurs dans lesquels le FCG s’est prouvé qu’il pouvait avoir du répondant. On ne peut à ce titre que souligner la qualité d’un recrutement malin où les jolies pioches semblent avoir été nombreuse, du pilier droit Kaikatishvili (qui disputera là un drôle de match face à ces anciens partenaires) en passant par le deuxième ligne portugais José Madeira qui pourrait bien s’avérer la grosse surprise de la saison. Deux joueurs qu’on brûle désormais d’évaluer au feu de la compétition, tout comme les jeunes Lilian Rossi et Régis Montagne appelés à comptabiliser un temps de jeu conséquent cette saisons, sans oublier les ailiers Benito Masilevu et Karim Qadiri, plutôt en vue contre Oyonnax malgré des conditions pas franchement faites pour eux. Soit autant de motifs d’espoir, heureusement…
Dans quelles dispositions l’USON Nevers Rugby aborde-t-elle ce premier match de championnat ?
(la réception d’Oyonnax, le 20 août, a été annulée en raison d’un cas de Covid chez les Bressans, N.D.L.R.).
Comment vous êtes-vous adaptés à ces contraintes ? Votre seul match de préparation à Aurillac, s’est soldé par une victoire 38 à 28 face à une équipe qui avait posé des problèmes à Montpellier. Quelles leçons tirez-vous de cette rencontre ? Début mars, Nevers était 5e et dans une forme ascendante. Pensez-vous être toujours sur cette dynamique ?