Le protocole en bref
Si la période n’est pas avare en incertitudes, le protocole de la LNR a eu le mérite de codifier et d’encadrer les cas de contamination à la Covid-19, dans les clubs, qui entraînent un report du match. Simple, donc ? Pas tellement. Sitôt les principes énoncés, la LNR se
couvre d’un savoureux : « ces principes ne valent pas règle automatique : les recommandations de la Commission d’expertise COVID-19 découlent de son appréciation en fonction des éléments portés à sa connaissance pour chaque
situation. » Histoire de se garder une marge de manoeuvre.
Dans les faits, ces principes se répartissent en trois étapes :
Réalisation d’un test virologique RTPCR par les clubs pour tous les membres du Groupe.
Avant 17h veille de match : chaque team manager du club devra fournir à la LNR une liste nominative du Groupe prévu pour le match accédant à la zone sportive sanctuarisée.
Au plus tard 3h avant le coup d’envoi : chaque médecin de club envoie une « Attestation Match » confirmant que tous les joueurs participant au match ont suivi le protocole médical mis en place par la LNR, que les résultats des tests réalisés pour les membres du Groupe sont négatifs et qu’aucun d’entre eux ne présente à date un symptôme COVID 19.
Dans l’hypothèse où 3 joueurs du groupe professionnel sont testés positifs sur une période de 7 jours glissants : isolement des cas positifs, report du match suivant, entraînement par petits groupes pour les cas négatifs pendant huit jours.