Serin, leur ange gardien
Arrivé en provenance de Bordeaux-Bègles il y a maintenant un an, Baptiste Serin s’est imposé comme l’un des cadres de Patrice Collazo. Que ce soit de par son sens du jeu, sa précision chirurgicale dans le jeu au pied, sa qualité de passe ou son leadership, l’international français (36 sélections) pratique un rugby sans anicroche depuis sa signature sur la rade. Le meilleur de sa carrière ? « Bapi » semble en tout cas avoir trouvé un équilibre et devrait s’inscrire dans la durée à Toulon, lui qui souhaitait redonner un nouveau souffle à sa carrière. Mais si son empreinte est indiscutable depuis sa signature au RCT, le statut de Baptiste Serin pourrait encore grandir dans les semaines à venir. Avec la blessure longue durée d’Anthony Belleau (voir par ailleurs) et alors qu’il ne reste que Louis Carbonel comme ouvreur de formation disponible dans le groupe professionnel, l’ancien Bordelais s’impose comme le deuxième choix au poste de numéro 10, au même niveau que l’Australien
Duncan Paia’aua, à quelques longueurs de Frederick Du Plessis, pensionnaire du centre de formation. Mais si on ajoute que « Carbo », victime d’une commotion contre La Rochelle, demeure incertain à l’heure où nous bouclons ces lignes, et voilà comment Baptiste Serin pourrait être la clé du système offensif toulonnais face à Lyon. Joueur de talent, capable d’évoluer aux deux postes de la charnière sans distinction de niveau ; buteur de qualité
(cinq sur cinq le week-end dernier) et leader incontesté, le joueur de 26 ans s’impose plus que jamais comme l’homme à tout faire du RCT.