Midi Olympique

Une réussite sur tous les plans

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Tout était réuni pour que cette nouvelle édition du WateRugby soit une réussite. Des conditions climatique­s idéales voire caniculair­es. Du public, avec plus de 5000 personnes par jour, tout en respectant une limite de 1500 personnes simultaném­ent dans le « village ». Le village, d’ailleurs, installé Quai de la Daurade à Toulouse, proposait des foodtrucks, buvettes, vente de souvenirs. Au détour d’une terrasse on entend des joueurs amateurs rires.

« L’an passé, on se pelait un peu, cette année ça fait plaisir de marquer, elle rafraîchit la Garonne ».

Au milieu de ceuxci la pelouse sur laquelle les gens s’installent pour se ravitaille­r à l’ombre de ce soleil de plomb. Enfin, le terrain. Surtout le terrain, serait-on tenté de dire. Flottant sur la

Garonne, ce n’est pas banal.

Là, il y a des stars évidemment avec plus de

1000 sélections internatio­nales sur ce pré flottant. 4 équipes de légendes s’affrontent. Les Corsaires de la Rade avec d’anciens Toulonnais tels que Christian Califano, Delon Armitage, Simon Shaw ou Yann Delaigue. Les Barbares Riants de Rémy Martin et Joe Rokocoko, les Coujards (union de Brivistes et de Clermontoi­s) avec Arnaud Coste, Benjamin Lapeyre ou Sébastien Viars. Et enfin les légendes du Stade avec Fabien Pelous, Vincent Clerc, Jean-Baptiste Ellissalde… Malgré une préparatio­n physique qui laisse à désirer, on se délecte d’un spectacle aussi technique que drôle, entre d’anciens avants comme Califano qui enchaînent petit par-dessus et chisteras, ou les cannes de certains arrières qui permettent à Clerc de marquer en 360°. Difficile de voir du rugby dans de meilleures conditions. On vous épargne le chapitre de la conviviali­té

que chaque joueur nous raconte le sourire jusque aux oreilles. On vous parlera plutôt de ces moments de partage entre public et stars, avec Vincent Clerc, Christian Califano et Benjamin Lapeyre qui expliquent à des enfants en pratiquant­s avec eux les rudiments de ce sport. On retiendra également Delon Armitage qui apostrophe le public pour qu’ils l’applaudiss­ent à chacune des réponses à nos questions. Les sélections féminines qui se jettent à l’eau main dans la main après leur rencontre. On retiendra surtout les mots de Joe Rokocoko, légende parmi les légendes qui résuma à merveille la situation :

« c’est la meilleure manière pour nous, les anciens, de jouer. On ne se plaque pas, on se fait pas mal quand on aplatit. Tout le monde est de bonne humeur du coup et tout se déroule à merveille, le spectacle est total. »

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