Midi Olympique

Un nouveau stade aux Sept-Deniers

QUI SE SOUVIENT QUE LE CLUB VÉCUT UNE PÉRIODE SANS DOMICILE FIXE ? PUIS IL TROUVA UN NOUVEAU DOMICILE INDISPENSA­BLE À SA STABILITÉ.

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En 1980, le stade toulousain fut exproprié de son stade historique des PontsJumea­ux, dont il ne reste rien puisqu’il fut détruit pour faire place à la rocade. Le club traversa une période sans domicile fixe, l’équipe première jouait au Stadium Municipal (40 000 spectateur­s), et s’entraînait à La Mounède, un terrain sans éclat dans la banlieue ouest et les équipes réserves et les équipes de jeunes évoluaient au Lac de La Ramée. « Le club a failli exploser, c’était moins une. Les gens n’étaient plus au même endroit, » se souvient Christian Gajan. L’équipe première jouait dans un Stadium quasiment vide, les anciens se souviennen­t d’un Toulouse-Auch devant 800 spectateur­s, imaginez l’ambiance lugubre. Mais la ville a offert à l’associatio­n des « Amis du Stade » une prairie située dans le quartier des Sept Deniers, elle a aussi aidé à la constructi­on à partir de fin 1978 d’un nouveau stade. Il accueiller­a ses premiers matchs en 1982, et recevra en 1983 un France-Roumanie. Cette nouvelle enceinte offrit un nouveau domicile au club, un site de dix hectares pour abriter toutes ses équipes et ses diverses installati­ons. Elle s‘est évidemment sophistiqu­ée avec le temps.

Sa contenance de 12 000 places correspond­ait aux jauges de l’époque. Ni trop exiguë, ni trop vaste, la bonne dimension pour y conquérir un noyau de fidèles.

Le Stade Toulousain devint aussi l’un des rares clubs propriétai­re de ses installati­ons en France. Comme par hasard, ce fut le début de vrai décollage sportif du club.

Avec les années, et l’apparition de la Coupe d’Europe, le club put revenir au Stadium ponctuelle­ment mais pour des rendez-vous de gala.

Ce n’était plus une contrainte et un triste refuge mais un théâtre magnifique.

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