Clichy rajeunit ses cadres
HONNEUR UNE ÉQUIPE DE DIRIGEANTS TRÈS JEUNES A REPRIS LE CLUB POUR RÉAFFIRMER SA POLITIQUE DE FORMATION.
Comme une grande bouffée d’oxygène en ces temps de restrictions, le club de Clichy a pu organiser, vendredi 18 septembre, son assemblée générale annuelle en présence physique de ses licenciés. La municipalité clichissoise avait ouvert le terrain et permis l’accès à la tribune afin que chacun puisse s’y rendre sans déroger aux gestes barrières. C’est donc en plein air, avec un quorum de plus de cinquante pour cent des voix, qu’une nouvelle équipe dirigeante a été élue. Michel Laureau, à soixantequinze ans et après cinquante années de bons et loyaux services rendus au club, avait déjà dit depuis l’année dernière qu’il quitterait la présidence afin de dépenser sa retraite dans sa Bourgogne natale. Une jeune équipe s’est alors constituée autour de son successeur naturel, Éric Douillet, l’ancien trésorier, et de Faed Bentaleb, un ancien joueur qui s’occupait de la communication du club. Ils formeront un duo présidentiel.
Tour à tour joueur, éducateur, entraîneur, trésorier, barman, « et même supporter, quand nous avons manqué de monde pour soutenir nos seniors », s’amuse t-il, Éric Douillet est un « petit jeune » de cinquante ans qui traîne déjà quarante année de club. « Michel Laureau, je l’avais eu gamin comme entraîneur. Il était un peu notre père spirituel, et avec son départ, nous avons décidé de relancer une nouvelle dynamique. »
LE SCUF, NOUVEAU PARTENAIRE
Excepté Éric Douillet, tous les autres membres élus du bureau sont nouveau dans l’organigramme. Le plus jeune a vingtdeux ans. Le plus vieux, c’est Éric Douillet. La moyenne d’âge ne dépasse pas les quarante ans. Et ce club qui s’est fait connaître du grand public pour avoir formé dans ses rangs Serge Betsen, Olivier Missoup, ou encore Salem Tebani, se donnera les moyens de développer à nouveau sa formation. « Nous avons immédiatement été obligés de nous occuper de nos cadets et de nos juniors, dont le nombre devenait famélique, explique Éric Rouillet, qui a dénoncé le partenariat que le club entretenait avec Nanterre, pour en créer un autre avec le Scuf sur les deux catégories. Nous l’espérons plus productif. Nanterre, c’était trop loin ».
Ils ont aussi postulé auprès de la Ligue pour bénéficier de l’un des vingt-quatre emploi avenir qui seront mis à disposition des clubs. Clichy se relance.