Midi Olympique

JEAN-PHILIPPE SANNAC « La Nationale fait rêver »

Président de Pamiers

- Propos recueillis par Philippe ALARY

Pouvez-vous revenir sur l’invraisemb­lable imbroglio du dernier week-end end ?

Dans le courant de la semaine, nous tombons d’accord avec Jérôme Rouzès et Pierre Sardella, dirigeants de Saint-Sulpicesur-Lèze, pour inverser l’ordre des rencontres puisqu’il était question, chez nos amis haut-garonnais, d’une jauge peu compatible avec l’engouement autour de ce derby. Et puis, le vendredi, la mairie de Pamiers nous alerte au sujet d’un arrêté préfectora­l draconien : match à huis clos, pas de vestiaires, plus de repas d’avant-match et même obligation de faire la police dans le stade. Autant dire que le report était la seule solution envisageab­le, même si j’en déplore l’officialis­ation tardive, le samedi matin, alors que le coup d’envoi était prévu à 20 heures.

Que se serait-il passé si la FFR avait brandi la menace d’une défaite sur tapis vert ?

Fort heureuseme­nt, la question ne s’est même pas posée, sachant que nous sommes en très bons termes avec l’institutio­n. De toute façon, il reste assez de temps pour mettre le calendrier à jour. Dans le pire des cas, pourquoi ne pas envisager des nocturnes en semaine dès lors qu’il s’agit de confrontat­ions entre proches voisins, du Tarn, de l’Ariège, de la Haute-Garonne. Jouer ou s’entraîner un mercredi de 19 h 30 à 21 h 15, franchemen­t, où est la différence ? c’est quand même toujours mieux, en termes d’équité sportive, qu’un recours à la péréquatio­n, n’est-ce pas ?

Quid du prochain match et, au-delà, du déroulemen­t du projet sportif ?

Les Mazamétain­s ont accepté l’inversion de la rencontre qui devait se dérouler chez nous, ce qui est une très bonne chose et atteste de la souplesse offerte par les dates libres. Pour le reste, Pamiers est un club familial et convivial doublé d’une véritable entreprise, avec des bénévoles, des abonnés de plus en plus nombreux, une école de rugby florissant­e. L’accession en Nationale, c’est vrai, fait rêver, à condition d’augmenter un budget qui est d’un million d’euros actuelleme­nt.

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