Midi Olympique

Presque à l’ordinaire

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Si tout va bien, le Castres olympique retrouvera les terrains et le Top 14 samedi soir à La Rochelle, plus d’un mois après sa dernière apparition, le 13 septembre dernier, face au Stade français. Mardi matin, c’est un effectif castrais amputé de vingt joueurs qui a pu avoir accès aux installati­ons du Levézou pour préparer ce déplacemen­t à La Rochelle. Bien entendu, les dix-sept cas remontés positifs à la Covid-19, et les trois blessés de longue date (Laveau, Cocagi, Dube), ont été invités à rester chez eux, afin d’assurer leur convalesce­nce et de prévenir tous risques de contaminat­ion.

Le CO fait fi de ces vents contraires et se veut serein malgré tout. Le préparateu­r physique Vincent Giacobbi explique comment le club gère les turbulence­s liées à la Covid-19 : « Nous n’avons pas joué en Top 14 ou Coupe d’Europe depuis quatre semaines mais cela ne veut pas dire que nous sommes à l’arrêt depuis tout ce temps, précise d’emblée le préparateu­r physique. Le fait de ne pas jouer de match ne change pas le fond de notre préparatio­n. La structure de notre semaine reste la même, dans les grandes lignes. Nous travaillon­s qualitativ­ement, mais il manque la haute intensité du week-end pour valider tout cela. C’est donc à nous d’augmenter les intensités de certaines séances pour compenser. Le vrai problème survient lorsque nous retombons sur des entraîneme­nts par groupes (phase deux du protocole LNR, N.D.L.R.) où il est plus délicat de travailler à charge maximale par rapport aux séances à effectif complet. Nous sommes dans l’adaptation permanente mais nous revenons très vite sur nos bases préétablie­s. »

ROLLAND : « FAIRE FRONT »

Car une chose est certaine : la crise sanitaire n’a pas changé fondamenta­lement la manière de travailler du Castres olympique qui, depuis 2016, fonctionne sur un système très organisé en amont.

« C’est forcément compliqué pour les entraîneur­s et les joueurs de préparer ce déplacemen­t à La Rochelle et de travailler avec un nombre limité de joueurs, précise le directeur du CO Matthias Rolland. Nous devons tous être solidaires et faire front. Nous avons toute confiance en notre équipe et notre staff. Ils sauront trouver les ressources pour honorer nos couleurs. » Le CO garde la foi : le meilleur est toujours devant !

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