Soyaux-Angoulême serre les rangs
DÉFAIT POUR LA TROISIÈME FOIS EN AUTANT DE SORTIES À DOMICILE, LE SA XV A CONNU UN WEEK-END AGITÉ. ANDRÉ BESTER FAIT LES FRAIS D’UN REMANIEMENT QUI A CONFORTÉ ADRIEN BUONONATO.
Face à Rouen vendredi dernier, le SA XV s’est de nouveau pris les pieds dans le tapis à domicile, pour la troisième fois de la saison. Au terme d’un scénario qui mélange la dramaturgie et l’incompréhension. Hauteur d’une entame de haut vol qui lui permettait de basculer largement en tête (16-0) le SA XV est retombé dans ses travers de l’indiscipline notamment et s’est incliné (2428). Les Charentais occupent une pâle 14e place. Loin des espérances du club qui restait sur une saison prometteuse, ponctuée aux portes du top 6 à l’arrêt précoce de l’exercice pour cause de Covid-19.
BUONONATO SOUMET L’IDÉE D’UN DÉPART
Par un communiqué de presse, Didier Pitcho, le président, a fait part de plusieurs décisions fortes. D’abord celle de « catégoriquement refuser le départ d’Adrien Buononato et de le conforter au poste de manager sportif ». Le coach angoumoisin a confirmé avoir parlé d’un départ : « Je l’ai envisagé, on est obligé de faire un constat d’échec sur les premiers matchs… Je trouve que l’équipe joue bien, mais que l’équipe se perd aussi sur le terrain à des moments importants. Si c’est un problème de transmission du message, il faut que quelqu’un d’autre le transmette, donc c’est quelque chose que j’ai proposé au président. » Une proposition refusée par Didier Pitcho qui a cependant élaboré un plan d’action. André Bester, l’entraîneur des avants, « s’éloigne du groupe professionnel » tandis qu’« un management plus participatif est mis en place avec la participation forte de joueurs auprès du staff ». Dès cette semaine Younes El Jaï et Ole Avei dans le domaine de la mêlée ainsi que Robin Copeland et Baptiste Gay sur la touche, se sont impliqués en ce sens. Le SA XV espère vite relancer la machine : « On va là-bas pour faire un gros match de rugby et pour se rattraper. Tous les matches sont importants, on va aller partout pour gagner, il ne faut pas avoir peur d’aucune équipe. Une fois sur le terrain, il faut se lâcher à 100 % et jouer les uns pour les autres », lance Jules Even, l’arrière angoumoisin.