Midi Olympique

Décision imminente pour les Springboks

LE SELECTIONN­EUR DES CHAMPIONS DU MONDE N’ÉTAIT PAS TRÈS CHAUD POUR PARTICIPER AU RUGBY CHAMPIONSH­IP CENTRALISÉ EN AUSTRALIE.

- Par Jacques BROQUET

Mercredi matin, la Sanzaar a donné quarante-huit heures à la Fédération sud-africaine pour décider de sa participat­ion ou non au Rugby Championsh­ip. La venue des champions du monde en Australie entre le 7 novembre et le 12 décembre est toujours en suspens. Alors que le gouverneme­nt sud-africain a levé l’interdicti­on de voyage pour les équipes sportives, le sélectionn­eur Jacques Nienaber ne souhaitait pas que son équipe se rende en Australie. La raison ? La santé des joueurs qui viennent juste de reprendre la compétitio­n. Or, Nienaber a toujours indiqué qu’il voulait qu’ils aient au moins 500 minutes dans les jambes. Ce qui ne sera pas le cas. En clair, il craint que son équipe ne soit tout simplement pas au niveau sportiveme­nt. À la différence des Néo-zélandais et des Australien­s, les SudAfricai­ns n’ont pas joué de succédané de Super Rugby bricolé à la hâte. Il lui reste l’option de faire appel à la très large communauté de Sud-Africains expatriés, avec les joueurs de France (Kolbe, Reinach, Leyds, Elstadt, Etzebeth…) ou d’Angleterre (Koch, de Klerk…). Mais en toile de fond, la Saru, aux abois financière­ment, aura du mal à dire non au pactole financier des droits télés. Il sera divisé à parts égales entre les quatre nations, ainsi que les autres recettes. À moins d’une dégradatio­n rapide de la situation sanitaire à Sydney, une jauge de spectateur­s fixée à 50 % devrait être mise en place. Le premier match des Boks est censé avoir lieu le 7 novembre face à l’Argentine. Au moment, où nous mettons sous presse, on apprenait que les négociatio­ns allaient bon train dans les coulisses. Etait même évoqué la possibilit­é de réduire le nombre de matchs du championsh­ip : de six à trois, pour faciliter les choses.

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