Midi Olympique

Les Bleus joueront bien à 21 heures

- P.-L.G.

MALGRÉ LE COUVRE-FEU EN VIGUEUR À PARTIR DE SAMEDI SUR PARIS ET SA RÉGION, LES MATCHS DU XV DE FRANCE PROGRAMMÉS À 21 HEURES AU STADE DE FRANCE DEVRAIENT POUVOIR SE TENIR. L’ETAT VA DONNER UNE DÉROGATION EN CE SENS POUR L’ENSEMBLE DU SPORT PROFESSION­NEL. MAIS IL N’Y AURA PAS DE SPECTATEUR­S...

Ce mercredi soir, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé un couvre-feu de quatre semaines dès ce samedi, entre 21 heures et 6 heures, dans la région Île-de-France ainsi que dans huit métropoles : Lille, Rouen, Saint-Etienne, Toulouse, Lyon, Grenoble, Aix-Marseille et Montpellie­r. Du coup, se pose la question de la tenue des rencontres en soirées, dans ces zones, notamment celles du XV de France programmée­s au Stade de France et d’éventuels matchs de Top 14 le vendredi ou dimanche soir.

Toutefois, suite à l’allocution du président, les services de l’Elysée faisaient savoir rapidement

que « des dérogation­s seront accordées pour les matchs des sports profession­nels devant se dérouler en soirée ou terminant après 21 heures. Toutefois, ces rencontres devront se disputer à huis clos ». Une directive que confirmait ce jeudi matin le directeur général adjoint de la FFR, Laurent Gabbanini : « Nous sommes en contact permanent avec les services du ministère des Sports. À ce jour, il n’y a pas de menace sur les matchs du XV de France. »

SIX MATCHS, 7 MILLIONS D’EUROS

Si le programme des Bleus, a donné lieu à d’intenses discussion­s et négociatio­ns, il aurait pu être remis en cause par les conditions sanitaires et une applicatio­n stricte du protocole. En effet, les rencontres face aux Gallois (24 octobre), Irlandais (31 octobre) mais aussi celle face aux Italiens (28 novembre) auraient pu être menacées. Le match face aux Fidji étant prévu à 16 heures, il ne posait pas de souci.

Avec cette garantie, c’est au moins une épine dans le pied en moins pour la FFR, qui avait déjà communiqué à ses partenaire­s et autres prestatair­es qu’il ne pourrait pas y avoir d’opérations de relations publiques (les fameuses hospitalit­és rémunératr­ices) lors des matchs de cet automne. La Fédération ne devrait sauver que ses recettes de droits télé, estimés à 7 millions d’euros pour l’ensemble des six rencontres.

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