Midi Olympique

« Une rupture du principe d’équité »

BERTRAND NICOL - Président de Courbevoie

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Quel impact le couvre-feu a-t-il sur votre activité ?

Il l’a réduite considérab­lement par un effet de dominos sur l’ensemble du club. Nous faisons venir les seniors à 18 h 30 pour qu’ils puissent préparer a minima leur match de fédérale 2. Du coup les entraîneme­nts de nos moins de 16 ans sont rabotés, alors qu’ils sont inscrits en nationale. Même notre équipe loisir est impactée. On peut penser que ce n’est pas grand-chose, mais les joueurs loisirs payent une licence comme les autres. Cela génère des tensions.

Pensez-vous que les championna­ts fédéraux doivent se poursuivre ?

Il y a une fédération pour décider de tout cela. Elle seule possède une vision nationale de la situation. Mais à ce sujet, je regrette son manque de communicat­ion. Dimanche, je devais aller à Surgères. Et mercredi, je devais lever ou non nos options prises sur notre transport en train. Nous parlons d’une somme supérieure à cinq mille euros. Nous entendions des rumeurs de mise à l’arrêt des championna­ts sans pouvoir les vérifier officielle­ment. Mes options de transport, je les lève ou pas ? Finalement notre match a été reporté et nous avons pu annuler nos billets. Mais la fédération doit mieux nous assister et nous guider.

Pensez-vous être en mesure de jouer sereinemen­t la compétitio­n ?

Il est évident que le principe d’égalité ne s’applique plus entre ceux qui vivent dans des zones sans couvre-feu et les autres. Il est rompu. Surgères a pu s’entraîner normalemen­t cette semaine. De notre côté, nous ne sommes même pas à cinquante pour cent de notre volume habituel d’entraîneme­nt. Les équipes ne sont plus logées à la même enseigne. Propos recueillis par G. C.

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