Midi Olympique

Victor Moreaux n’avait pas le droit

- D.B.

Sixième défaite en autant de matchs, un seul point au classement. Le bilan du SUALG est triste comme la mort. Samedi, la venue de Bayonne était -peut-être- le match à ne pas perdre pour le SUALG. Une finale avant l’heure pour garder espoir de voir le club lot-et-garonnais sauver sa peau dans ce Top 14 qui semble pour le moment aller trop vite pour lui. Il fallait absolument gagner ce match et les Agenais n’ont pas su le faire. Pourtant, les toutes premières minutes laissaient augurer une meilleure issue. Mais de mauvais choix en coup de sang, Agen a fini par se tirer une balle dans le pied. La possession du ballon, une belle action collective développée pour investir le camp bayonnais, de l’envie, du mouvement. Une bonne pénalité pour ouvrir le score que les joueurs choisissen­t de muer en pénaltouch­e pour « tenter d’enfoncer le clou », dixit Mathieu Lamoulie… Pari perdu. Récupérati­on bayonnaise, essai limpide de 100 mètres sur un exploit personnel de l’ailier Ravouvou. 7-0 pour Bayonne. Le pire ? Il était encore à venir…

Sur le coup d’envoi ou presque, Victor Moreaux, le deuxième ligne agenais, se rend coupable d’une charge illicite sur Romain Briatte aux abords d’un ruck. Sanction irrévocabl­e : carton rouge. Le chronomètr­e affichait à peine huit minute de temps de jeu… Alors, loin de nous l’idée de tirer à boulets rouges sur le grand deuxième ligne agenais, sans doute le plus triste samedi soir dans les travées d’Armandie. Le colosse aux nerfs fragiles est probableme­nt plus à plaindre qu’à blâmer. Reste que son geste, fut il consécutif à un excès d’engagement « positif » plutôt qu’à une réelle volonté de faire mal, a plombé son équipe au pire des moments. À 14 contre 15 pendant 72 minutes, gagner en Top 14 est trop difficile. Victor Moreaux n’avait pas le droit.

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