C’est arrivé cette semaine
ALORS QUE LA COVID-19 POURSUIT SON TRISTE CHEMIN ET CONTINUE D’IMPACTER LE MONDE DU RUGBY, L’ACTUALITÉ NE S’ARRÊTE JAMAIS. TOUR D’HORIZONS D’UNE SEMAINE UNE NOUVELLE FOIS HALETANTE…
LE CENTRE D’ENTRAÎNEMENT DU RCT SORT DE TERRE
Annoncé de longue date et porté dès le départ par le nouvel homme fort du club, Bernard Lemaître, le
RCT campus a été inauguré ce lundi. « L’effectif professionnel, le centre de formation ainsi que tous les services administratifs du club ont pris possession du Campus RCT en début de matinée. Ce nouvel outil d’exception donne une dimension nouvelle au club, assoit son ambition et démontre son excellence » se félicite le club. « C’est une base pour assurer l’avenir : tous les grands clubs ont des infrastructures modernes car le sport de haut niveau a des exigences auxquelles on ne peut pas échapper » indiquait Bernard Lemaître à ce sujet. Désormais opérationnel, ce centre d’entraînement baptisé RCT Campus a été imaginé par l’architecte Thierry Ami. Il s’étend sur une surface de 4 850 m2, pour un coût total avoisinant les 12 millions d’euros. Il regroupe les équipes professionnelles et espoirs du club, avec à leur disposition un terrain synthétique et couvert, entre autres, ainsi que toutes les infrastructures médicales et de préparation physique.
LES GALLOIS SE « RELOCALISENT » À LLANELLI ET À HUIS CLOS
Alors que les Gallois vont recevoir samedi l’Écosse au Parc y Scarlets de Llanelli, la fédération galloise a annoncé que le XV du Poireau recevra également ses trois matchs d’Autumn Nations Cup dans cette même enceinte. Durant cette compétition, les joueurs de Wayne Pivac vont affronter la Géorgie et l’Angleterre en poule, avant de disputer le match
de classement final. Une décision prise alors que le Millennium Stadium de Cardiff, antre habituel de la sélection galloise, est réquisitionné pour servir d’hôpital temporaire pour faire face à la crise du Covid-19.
Un temps, la WRU (fédération galloise) avait envisagé de délocaliser ses rencontres dans un stade
de Londres, avant de se raviser. « Il ne fait aucun secret que les trois-quarts de nos recettes annuelles proviennent directement de nos rencontres internationales, jouées devant le plus de monde possible. C’est pourquoi nous avons réfléchi autant que possible à cette solution londonienne, avant d’en constater l’impossibilité et de nous résoudre à jouer sur notre sol mais dans des stades à huis clos » a regretté Steve Phillips, le président de la fédération gallloise.
LE SUALG DÉNONCE DES AGISSEMENTS SCANDALEUX PENDANT L’HOMMAGE À SAMUEL PATY
L’assassinat de Samuel Paty, ce professeur d’histoire décapité dans les Yvelines il y a dix jours, a laissé le pays sous le choc. Le week-end dernier, dans tous les stades du rugby pro, que ce soit au Stade de France, à Montpellier ou Marcel Deflandre, un hommage a donc été rendu à l’enseignant décédé. Et ? L’événement aurait été, au stade Armandie d’Agen, sali par une poignée d’individus. Lundi, le club lot et garonnais, battu sur sa pelouse par l’Aviron bayonnais samedi soir (15-26), tenait à réagir : « Samedi soir lors de la minute de silence en hommage à M. Samuel Paty, quelques individus n’ont pas respecté la mémoire d’un homme lâchement assassiné au nom de la liberté d’expression. Il est intolérable que de tels agissements puissent se produire dans l’enceinte du stade Armandie. C’est contraire aux valeurs de notre sport et de notre club. Le SUA LG dénonce ces comportements abjects. Le club se réserve le droit de porter plainte contre les auteurs ».
KONSTANTIN MIKAUTADZE, UN BAYONNAIS CONVAINCU
Formé et révélé à Toulon, le deuxième ligne international géorgien Konstantin Mikautadze (29 ans, 64 sélections) vient de poser ses valises à Bayonne,
après quatre saisons au MHR. « Au début, ce n’était pas du tout prévu que je signe à Bayonne. L’an dernier, je jouais à Montpellier et nous devions négocier pour une prolongation. J’avais aussi des contacts avec d’autres clubs de Top 14. Lors du dernier match disputé avec le MHR contre Pau (N.D.L.R. : le 29 février dernier), je me suis fait une rupture du tendon d’Achille. C’est une blessure très longue, tous les contacts m’ont alors dit « on verra dans trois mois comment tu récupères ». Trois semaines après ma blessure, la pandémie est arrivée en France. Tous les clubs, sachant que j’étais blessé, ont disparu des radars (rires). Mon agent avait déjà discuté avec l’Aviron, l’an dernier, mais ça n’avait pas trop avancé. » Mikautadze a finalement disputé ses premières minutes sous les couleurs basques, samedi dernier. « Je vais donc porter les couleurs de l’Aviron jusqu’à la fin de saison, au minimum. Pour l’instant, j’ai un statut de joker médical, mais lorsqu’il se terminera, je deviendrai joueur supplémentaire. Je suis content d’avoir signé à Bayonne. Je voulais retrouver le Top 14. C’est un club avec une grande histoire. »