Donovan se fait un prénom Pour l’heure, la réussite est au rendezvous. Quatre titularisations de 80 minutes à chaque fois et déjà deux essais contre le Stade toulousain et Castres. « Je ne pensais peut-être pas jouer autant, confesse Donovan, mais j’avoue
RACING 92 LA (GRANDE) FAMILLE TAOFIFENUA COMPTE UN NOUVEAU MEMBRE ÉCLAIRANT LES PELOUSES DE TOP 14. RENCONTRE AVEC DONOVAN QUI S’ILLUSTRE CHAQUE SEMAINE UN PEU PLUS…
Son nom n’est pas inconnu du monde du rugby, son prénom l’est davantage. Donovan Taofifenua est le fils de JeanJacques, ancien talonneur de Grenoble, Clermont ou encore Bayonne. Il est également le cousin de Sébastien et Romain, respectivement pilier et deuxième ligne international du RC Toulon. Dans la famille, on fait habituellement de beaux bébés… Ici s’arrêtent donc les comparaisons. Donovan, lui, n’a pas suivi la tradition familiale. « Vu mon physique, je n’ai pas eu le choix », ironise-t-il. Depuis toujours, il évolue dans la ligne de trois-quarts. Avec une franche réussite. Champion du monde des moins de 20 ans en 2019 en Argentine, il est un des espoirs français au poste d’ailier. Un joueur qui a surpris le microcosme en fin de saison dernière. Formé à l’ASM Clermont Auvergne, il a fait le choix de rejoindre le Racing 92. « J’avais envie de changement et d’avoir du temps de jeu, explique-t-il sobrement. Et quand le Racing m’a contacté, j’ai eu envie de tenter le coup car je savais que j’aurais plus d’opportunités. » « On avait fait à Donovan une proposition pour qu’il reste mais il était inquiet parce qu’il avait très peu de temps de jeu, ce qui est vrai, et la concurrence est vive à son poste, avait alors reconnu le manager de l’ASM Franck Azéma. Je n’allais pas le retenir pour dire qu’on garde un joueur Jiff, surtout s’il a des assurances ailleurs. »
Ces assurances, justement parlons-en. « Mon père m’a dit que je pouvais faire confiance à Laurent Travers, raconte Donovan. Je savais que j’aurai ma chance en l’absence des internationaux. » Il faut dire que le manager du Racing 92 connaît bien le papa. Il l’a entraîné lors de son passage à Clermont. « Notre relation a évidemment facilité les contacts, reconnaît « Toto ». Et puis, je savais que c’était un gamin bien structuré, qui a la tête sur les épaules, avec des qualités physiques et techniques indéniables. »
UN JOUEUR FAIT POUR LE SYNTHÉTIQUE ?