Les Bleues en quête de repères communs
L’ÉQUIPE DE FRANCE, BATTUE SAMEDI DERNIER À GRENOBLE PAR L’ANGLETERRE, PEUT COMPTER SUR LE RETOUR DE QUELQUES JOUEUSES EXPÉRIMENTÉES POUR LE MATCH RETOUR À LONDRES.
Les Bleues rêvent d’une revanche à Twickenham ce samedi face à des Anglaises qui se sont largement imposées samedi dernier à Grenoble (10-33). Pour cela, les Françaises peuvent compter sur le retour de plusieurs joueuses expérimentées comme Safi N’Diaye, Romane Ménager, Lise Arricastre ou Clara Joyeux. Il n’est pas certain que ces renforts soient suffisants pour renverser une équipe britannique sûre de ses forces, qui a atteint la finale des cinq dernières Coupes du monde, d’autant plus qu’il est clairement établi que les deux formations ne sont pas au même niveau de préparation cet automne en vue du prochain Mondial qui se déroulera dans un an en Nouvelle-Zélande. Cette tournée d’automne doit surtout permettre à des joueuses de s’installer dans le groupe France selon Annick Hayraud, la manager générale : « Ce n’est pas sur un match que l’on peut acquérir de l’expérience. À Grenoble, nous avons pu voir des joueuses qui n’avaient pas été dans le groupe depuis longtemps. Il faut que l’on travaille avec elles pour avoir des repères communs. Ce n’était pas le cas avant la rencontre à Grenoble car nous avions peu d’entraînements collectifs. Forcément, il était difficile de préparer un match contre l’Angleterre en une semaine. J’espère que cette semaine supplémentaire va nous permettre d’éviter certaines erreurs. Je ne pense pas que nous sommes en capacité de mettre trente points aux Anglaises mais j’espère que nous serons capables de rivaliser. Il faut donner du temps au temps. Les joueuses qui viennent de nous rejoindre doivent acquérir cette expérience
Il est évident que la machine anglaise paraît beaucoup mieux rodée mais l’objectif est d’élargir le réservoir de joueuses susceptibles d’intégrer le groupe qui sera retenu pour le Mondial. « Nous savons que la préparation va être dure, que l’on aura certainement des blessées d’ici la compétition donc nous devons enrichir notre groupe. Nous avons eu quelques difficultés en deuxième ligne lors des deux dernières années alors que c’était un poste où nous étions bien pourvues. Cela démontre que nous devons nous renforcer. »
Alors, certes, les Françaises n’ont pas un impératif de résultat mais elles se présenteront avec beaucoup d’envie à Twickenham : « Nous avons quand même quelques arguments. Nous avons été capables de défendre notre ligne et de les provoquer un petit peu en mêlée. Nous avons vu des choses très intéressantes et ça nous permet de travailler face à une très grosse équipe et c’est bénéfique pour les mois à venir. »
LA COMPOSITION : 15. Izar ; 14. Banet, 13. Pignot, 12. Ulutule, 11. Bertrand ;
10. Drouin, 9. Sansus ; 7. Hermet (cap.), 8. Gros, 6. Mayans ; 5. N’Diaye,
4. Ferer ; 3. Bernadou, 2. Sochat, 1. Deshaye.
Remplaçantes : 16. Touyé, 17. Traoré, 18. Joyeux, 19. Diallo,
20. R. Ménager, 21. Bourdon, 22. Peyronnet, 23. Tremoulière.