Un nouveau départ
PRIVÉS DE COMPÉTITION DEPUIS TROIS SEMAINES, LES MONTOIS PARTENT DANS L’INCONNU POUR CE DÉPLACEMENT À AURILLAC.
En début de semaine, le manager montois Patrick Milhet ne savait pas quelle équipe il pourrait aligner dans le Cantal quatre jours plus tard : « Nous reprenons l’entraînement collectif mercredi (avant-hier N.D.L.R.) et nous jouons vendredi soir. Autant dire que sur cette seule journée de mercredi, il va nous falloir à la fois travailler par ligne et en collectif poussé pour savoir qui sera apte à tenir sa place. Car les joueurs touchés par la Covid n’auront sûrement pas tous récupéré de la même manière. »
Qu’on ne s’y méprenne pas, les Montois ne tentent pas de faire pleureur dans les chaumières. Dans la situation actuelle, la vie est compliquée pour tout le monde, et le rugby ne reste qu’un jeu. Sans compter que le SMR n’est pas le seul à subir la propagation du virus. Mais trois semaines sans compétition, sachant que le début de l’exercice a déjà été haché par des reports à répétition, cela n’aide pas à la sérénité, d’autant que les Montois sont dans une position délicate au classement et qu’ils ont cruellement besoin de points pour respirer un peu mieux.
OBJECTIF ROUEN
Les deux journées qui viennent les verront se déplacer, un moindre mal à en croire le patron des Jaune et Noir : « Dans notre situation, autant jouer à l‘ extérieur. Nous naviguons à vue, alors ces deux déplacements, s’ils peuvent s’enchaîner, nous permettront au moins de retrouver le rythme de la compétition avant de recevoir Rouen. »
Tout cela bien sûr au conditionnel, tant la situation est fragile et fluctuante. Mais on comprend, en écoutant Patrick Milhet, que le déplacement à Aurillac est abordé sans aucune certitude. Retrouver la compétition suffirait déjà au bonheur des Landais qui ne se bercent pas d’illusions, même s’ils ont bien l’intention de jouer leur chance à fond. Dans ce contexte, ramener un résultat positif du Cantal, avec 23 joueurs touchés par l’épidémie sur les quinze derniers jours et un seul entraînement collectif dans les jambes, relèverait de l’exploit. C’est le défi que vont se lancer les Montois.