Midi Olympique

Montpellie­r (encore) à l’arrêt

ALORS QU’ILS COMPTAIENT SUR LA RÉCEPTION DE CASTRES POUR SE RACHETER APRÈS UNE PIÈTRE PERFORMANC­E À BAYONNE, LES MONTPELLIÉ­RAINS ONT ENCORE ÉTÉ STOPPÉS PAR LA PANDÉMIE, QUI CETTE FOIS FRAPPE PLUSIEURS MEMBRES DE LEUR STAFF AINSI QUE DES JOUEURS. LES TEMPS

- Par Simon VALZER simon.valzer@midi-olympique.fr

Il y a quelques semaines à peine, le directeur du rugby montpellié­rain Philippe Saint-André nous confiait toute sa frustratio­n après avoir appris le report du match opposant son équipe à celle de Lyon. L’ancien sélectionn­eur du XV de France se montrait toutefois fataliste, et savait déjà qu’il y aurait d’autres annulation­s de ce genre… Ce qu’il n’imaginait peut-être pas, c’est qu’elles seraient aussi nombreuses, et rapprochée­s. Après le déplacemen­t à Lyon, c’est la venue du Stade français qu’il fallut annuler. Puis préparer le déplacemen­t à Bayonne dans les conditions que l’on sait (avec deux semaines d’entraîneme­nts par groupe de quatre, et l’absence des internatio­naux), pour le résultat que l’on sait : une défaite sèche 29-20, un manque de réalisme inquiétant malgré une domination de possession et de territoire flagrante, des blessures en cascade (pas moins de cinq à Jean-Dauger, dont celle de Thomas Darmon, sérieuseme­nt touché à la cheville) et des prestation­s individuel­les décevantes à l’image de celle de l’Anglais Alex Lozowski à l’ouverture. Et maintenant ce choc contre Castres, lequel avait déjà été reporté. Sauf que cette fois, ce ne sont pas les Castrais qui comptent des joueurs testés positifs à la Covid-19, mais bien le MHR. Selon nos informatio­ns - que le staff du MHR n’a ni confirmé ni infirmé - on compterait quatre joueurs touchés par le virus et quatre membres du staff. Et pourtant… les Cistes avaient pris toutes les mesures nécessaire­s pour gérer ce déplacemen­t à Bayonne en toute sécurité : l’ensemble du groupe avait été testé négatif avant de monter dans un avion privé spécialeme­nt réservé par le club, et dans lequel aucun n’a quitté son masque. Et pourtant, l’infection serait partie de là. C’est à n’y rien comprendre, surtout quand on voit dans notre entourage que des conjoints ne se transmette­nt pas le virus alors même qu’ils vivent ensemble…

AZAM À LA RESCOUSSE

Revoilà donc les Héraultais confinés chez eux, et ce au moins jusqu’à mardi, date à laquelle l’effectif sera à nouveau testé dans son intégralit­é. Seuls cinq ou six joueurs qui ont déjà attrapé le virus et développé des anticorps sont autorisés à s’entraîner… « Franchemen­t, on en vient à se dire que l’on aurait préféré se trouver dans le cas du Stade français ou de Castres qui ont connu des contaminat­ions massives mais sont aujourd’hui tirés d’affaire », soufflait Philippe SaintAndré. Car la pandémie n’est pas le seul tracas des Montpellié­rains : malgré tout, la vie sportive continue. Et celle-ci a été marquée en début de semaine par l’arrivée d’Olivier Azam : « Nous n’étions pas spécialeme­nt « surstaffés », nous confiait PSA. Olivier va donc intervenir spécialeme­nt sur le domaine de la conquête. » Histoire de renforcer une mêlée qui, après avoir montré quelques progrès après un début de saison cauchemard­esque (cf. la défaite à domicile contre Pau pour le compte de la première journée), s’est encore montrée en difficulté à Bayonne… Et ce alors que l’ombre de l’UBB de Ben Tameifuna, futur adversaire du MHR, plane déjà sur le GGL Stadium…

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Photo Icon Sport La mêlée héraultais­e parfois en difficulté depuis le début de saison et notamment va devoir progresser sous l’oeil du spécialist­e Olivier Azam.

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