Ça va être long pour Paris…
BATTU À JEAN-BOUIN PAR LE CLUB ITALIEN DE TRÉVISE (20-44), LE CLUB DE LA CAPITALE RISQUE DE TROUVER LE TEMPS LONG EN CHALLENGE CUP...
En Challenge Cup, les saisons se suivent et se ressemblent pour le Stade français. Le 11 janvier dernier, le club de la capitale clôturait son parcours européen par la première défaite de son histoire contre un club italien. C’était face aux Zebre (2429). Ironie du sort, les Stadistes débutaient cette nouvelle campagne face à une autre formation transalpine : le Benetton Trévise. Et rebelote. Les Parisiens ont été lourdement battus (20-44), encaissant au passage la bagatelle de sept essais. D’emblée, les joueurs de Gonzalo Quesada sont apparus aussi apathiques que désorganisés notamment dans le secteur de la défense, ratant de nombreux plaquages. Certes, le manager Gonzalo Quesada avait aligné une équipe très rajeunie et composée en fonction des forces en présence, de nombreux cadres s’étant vus accorder une semaine de congé. Seulement, certains ne se sont pas vraiment montrés à la hauteur des espoirs du staff. Dommage. L’occasion était belle pour de nombreux éléments comme Charlie Francoz, William Percillier ou encore PierreHenri Azagoh de prouver leur capacité à bousculer la hiérarchie. Opération ratée. Évidemment, le Stade français n’avait pas fait de cette compétition un objectif. Au contraire. Celle-ci est même pour le club de la capitale un véritable caillou dans la chaussure. Les cinq prochaines journées de la phase qualificatives pourraient même ressembler à long chemin de croix. En revanche, pour la formation italienne, cette performance est à souligner. C’est la première fois qu’elle bat le club de la capitale en sept confrontations.